Le Rocket de Laval demeure un groupe très résilient, tissé serré et qui déborde de caractère. Pascal Vincent guide ses poulains de façon impériale, lui qui demeure le pédagogue parfait pour le club-école des Canadiens de Montréal. Ce club semble d’ailleurs en avance sur le Tricolore au niveau de l’identité et de la culture… Vincent a apporté un gros soupçon de quelque chose et tous les joueurs saisissent les concepts.
Mercredi soir, par exemple, l’équipe est sortie avec un surplus de confiance au niveau de ses habilités, mais, après deux périodes, Pascal Vincent a réussi à ramener son groupe. Le Rocket est entré dans le troisième engagement avec le couteau entre les dents, démontrant la résilience et le caractère qui habitent les joueurs de cette équipe. Contrairement au CH, qui a tendance à s’effondrer en troisième période, le Rocket démontre une résilience remarquable en se rétablissant rapidement.
Voici le discours de Pascal Vincent, tel que rapporté par RDS, à la suite du gain des siens (3-2) en prolongation contre les Americans de Rochester.
«En première et en deuxième (période), peut-être que nos joueurs avaient un petit peu trop de respect pour leurs habiletés, car il n’y a aucun doute que c’est la meilleure équipe offensive qu’on a vue jusqu’à présent. Leur transition est la meilleure dans la ligue au niveau des statistiques. Quand on s’est mis à patiner et à gagner ces batailles (à un contre un) en troisième période, on a vu un autre visage, et j’ai aimé comment on a répondu en troisième!»
Cela dit, qui a inscrit le but victorieux parmi les poulains de Pascal Vincent? Nul autre que Logan Mailloux, qui, depuis qu’il enfile un maillot du Rocket de Laval, ne dérougit pas. En sept rencontres, le grand gaillard s’est imposé avec une récolte de 12 points, ce qui est très impressionnant. Mailloux possède tous les atouts pour s’imposer au sein de la LNH avec quelques ajustements.
Tout ce brouhaha me guide vers ceci: le Canadien se doit d’observer le Rocket afin de s’inspirer un tantinet.