Les Jets de Winnipeg connaissent un début de saison rêvé. Après 13 matchs, l’équipe manitobaine trône au sommet de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec une fiche impressionnante de 12 victoires et une seule défaite. Ce succès peut aisément s’expliquer par leurs performances offensives et défensives remarquables. Actuellement, la formation dirigée par Scott Arniel occupe le premier rang pour la moyenne de buts marqués par rencontre et se classe deuxième pour les filets concédés. Son avantage numérique est aussi très bon, avec un taux d’efficacité de 44,4 %, soit 7 % de plus que son plus proche poursuivant. L’un des rares points faibles réside toutefois dans son infériorité numérique, qui se situe en milieu de peloton.
Au-delà des statistiques collectives, plusieurs joueurs affichent une forme étincelante. Bien que les trois premiers trios se montrent particulièrement efficaces, c’est la troisième unité qui retient le plus l’attention, non pour sa prolifique contribution, mais pour son différentiel exceptionnel entre buts pour et contre à cinq contre cinq.
Depuis le début de la saison 2024-2025, Adam Lowry et ses coéquipiers sont très dominants à égalité numérique. Selon Mike Kelly du NHL Network, ce trio a inscrit dix filets contre un seul encaissé, en plus de 129 minutes de jeu, générant la majorité des occasions de qualité (72,6 %) et limitant celles de l’adversaire (27,4 %).
Ce succès de l’unité de Lowry n’est cependant pas une nouveauté. L’an dernier, à pareille date, Kelly avait relevé des tendances similaires chez les Jets. Lors de cette saison, Winnipeg avait terminé au quatrième rang du classement général, un rang qui s’explique en partie grâce à l’apport précieux de ses trios de soutien.