Alex Newhook ne débarque pas en territoire totalement inconnu à Montréal. Non seulement il connaît bien Kent Hughes, mais aussi quelques joueurs dans l’équipe.
« J’ai grandi en jouant contre Justin Barron et je suis allé à l’école avec son frère [Morgan], que j’ai aussi affronté quand il était à Cornell [NCAA], raconte-t-il. J’ai également représenté le Canada quelques fois avec Justin, donc on est assez proche. J’ai aussi joué sur quelques équipes nationales avec Kirby [Dach] et avec [Kaiden] Guhle avec Équipe Canada junior. Je connais aussi [Cole] Caufield, car on a des amis en commun et je l’ai affronté plusieurs fois plus jeune. »
Tout ce beau monde lui a parlé en bien de l’entraîneur-chef Martin St-Louis, avec qui il a discuté peu de temps après avoir été acquis par le Canadien, le 27 juin dernier.
« Il encourage les joueurs offensifs à essayer des jeux et à ne pas avoir peur de faire des erreurs. Il a tellement tout vécu comme joueur qu’il est aussi capable de bien analyser le jeu et de cibler les forces de chacun. J’ai hâte de jouer pour lui. Je suis certain qu’il va m’en apprendre beaucoup.
« Au Colorado, l’équipe bataillait chaque année pour le titre de sa division et de son association, ajoute Newhook. La marge d’erreur était plus petite. Là, ma laisse sera plus longue et je sens qu’on va me faire confiance. »
Difficile fin de saison
La confiance, si dure à bâtir, si facile à perdre. À preuve, après la date limite des transactions, Newhook a joué moins de 10 minutes par match à six reprises. À Denver, le développer était évidemment beaucoup moins important que gagner.
La confiance de Newhook en a donc pris un coup, en route vers un total de 30 points, 3 de moins qu’en 2021-2022, mais en 11 matchs de plus. « Je n’ai peut-être pas eu toutes les opportunités, mais j’aurais dû mieux faire aussi. Je ne blâme personne d’autre que moi », souligne le numéro 15.
Un style qui fitte?
Le fait de se sentir désiré par Kent Hughes et Martin St-Louis devrait augmenter son niveau de confiance, lui qui se dit encore très loin de son plein potentiel.
« Le style de Montréal cadre bien avec mon jeu, estime-t-il. J’aime attaquer avec de la vitesse et je crois que ça pourrait aider une équipe qui aime contre-attaquer [off the rush]. Ça devrait être un bon mariage et donner de l’attaque. »
Assez d’attaque pour que Newhook produise avec le CH comme l’Avalanche s’y attendait quand elle l’a choisi au 16e rang en 2019? Ça, on a quatre années pour le découvrir.
Alex Newhook est présentement à St. John’s, mais retournera à Denver prochainement pour ramasser tous ses effets personnels. Il entend s’installer à Montréal pour de bon à la fin août.