Paul Maurice est un être humain formidable, singulier et unique. Celles et ceux qui le côtoient ou l’ont rencontré demeurent unanimes: il est le pilote en chef le plus captivant à fréquenter.
L’Ontarien de 57 ans a démontré sa grande classe à la suite du gain des siens, qui lui a d’ailleurs permis de soulever la Coupe Stanley pour la toute première fois en 26 ans de carrière au sein de la LNH, en prenant quelques secondes pour souhaiter une Coupe Stanley aux Jets de Winnipeg. Maurice est un Canadien, donc il se soucie de cette disette de 31 ans sans la visite de Lord Stanley au Canada.
Rappelons que Maurice, après neuf saisons à la barre des Jets, a quitté le navire de lui-même afin de relever de nouveaux défis et avant que la direction le remercie à la suite d’une saison en deçà des standards. Donc malgré un départ nébuleux, Maurice conserve d’excellents souvenirs de son parcours avec l’organisation des Jets.
En plus de ça, Maurice a pris quelques secondes afin de saluer les héros de son père, qui inclut Jean Béliveau et Maurice Richard. Le nom de «Maurice» se collera donc tout près de ces héros, un récit qui touche profondément Paul Maurice, qui a pris le temps de bien savourer la levée de la Coupe.
Outre Paul Maurice, Renaud Lavoie a pris quelques minutes afin d’expliquer à quel point chacun des soldats chez les Panthers était de bons êtres humains. On ne retrouve aucun mouton noir dans la pièce, ce qui fait de cette unité une grande famille prête pour une 3e guerre (finale) consécutive, le printemps prochain.
Après les festivités sur la patinoire, Maurice s’est présenté à la table médiatique afin de dialoguer avec les journalistes et son discours d’homme de classe s’est poursuivi… évidemment.
«Je n’ai pas gagné la Coupe Stanley ce soir. Je dois la partager!» – Maurice
Quel homme remarquable!