Pour la cinquième fois dans sa carrière, Corey Perry atteint la finale de la Coupe Stanley. Après avoir remporté les grands honneurs avec Anaheim en 2007, il y est retourné trois années consécutives, de 2020 à 2022, avec les Stars, les Canadiens et le Lightning, sans parvenir à décrocher à nouveau le précieux trophée.
Cette année avec les Oilers, le vétéran de 39 ans risque encore une fois de voir la coupe lui échapper, son équipe étant en retard dans la série qui pourrait se conclure ce soir par un balayage des Panthers.
Malgré qu’il s’agit de son cinquième périple en finale, il est conscient que très peu répéteront son exploit, même que c’est peut-être la seule chance de bien des membres de la formation d’avoir leur nom gravé sur la Coupe Stanley.
« Qui sait s’il y aura une autre occasion? Je vous gage que plus de la moitié des gars dans ce vestiaire ne joueront plus jamais en finale de la Coupe Stanley. C’est ce qu’il faut se mettre dans la tête en retournant à la maison aujourd’hui. » – Corey Perry
Il devient de plus en plus ardu de se rendre jusqu’au bout avec les nouvelles équipes et le niveau de compétition constamment plus élevé. De moins en moins de formations réussiront à se hisser plusieurs fois en finale, et encore moins à remporter de grands honneurs à répétition comme Tampa Bay l’a fait en 2020 et 2021.
« J’ai joué avec des gars qui n’ont jamais eu cette chance [de jouer en finale de la Coupe Stanley]. Quand tu en as une, tu t’y accroches et tu fais tout en ton possible pour ne pas la laisser s’échapper. » – Corey Perry
Même dans leur situation actuelle, l’espoir perdure du côté des Oilers. Plusieurs joueurs, dont Mattias Ekholm, reconnaissent qu’au cours de la saison, ils ont dû surmonter divers obstacles, et voient le reste de la série comme une nouvelle opportunité de montrer leur caractère et leur résilience.
« On a connu deux séries de huit victoires et une autre de 16 au cours de la saison. Et contre les Stars, on en a gagné trois de suite. Il s’agit juste de gagner la première et de bâtir là-dessus. » -Mattias Ekholm
