Phil Kessel possède deux Coupes Stanley dans sa garde-robe, en plus d’une collection de points impressionnants de 992 en 1286 rencontres. Mine de rien, l’Américain de 36 ans n’est qu’à huit points du plateau des 1000, lui qui a récolté 92 points en 2017-18, soit son plus haut total au sein de la LNH.
Est-ce qu’une formation pourrait lui permettre d’atteindre ce plateau singulier lors du prochain calendrier? Pourrait-il obtenir un essai professionnel (PTO) même s’il n’a pas enfilé un maillot de la LNH lors de la campagne 2023-24? Selon moi, les probabilités demeurent peu élevées, malheureusement…
D’ailleurs, le clan Kessel a communiqué à outrance avec des organisations de la LNH afin de rejoindre un club pour un PTO, mais ça n’a pas été concluant jusqu’à présent: «(Phil) Kessel appelait les équipes et voulait vraiment jouer… Il veut jouer, il aime le hockey et veut jouer!»
Je ne sais pas à quel moment exactement il a contacté des clubs pour offrir ses services, mais en date d’aujourd’hui, son souhait figure au même niveau: il désire décrocher une chance avec l’un des 32 clubs de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Quelle organisation pourrait faire signe à ce type de vétéran, qui, mine de rien, connaît les rudiments qui mènent vers une Coupe Stanley? Est-ce que les Sénateurs, par exemple, pourraient lui faire signe? Les Blackhawks de Chicago pourraient-ils offrir un essai à cet homme de fer qui a 17 saisons derrière la cravate?
Kessel n’est pas le seul qui attend l’appel d’un club puisque certains joueurs comme Cal Clutterbuck, Mike Hoffman ou Kyle Okposo se retrouvent toujours sur la liste des agents libres sans compensation. Les agents de ces joueurs travaillent assurément de façon féroce afin de décrocher quelque chose d’ici l’ouverture de la campagne.