Jesse Puljujarvi (crédit photo : nhl.com)

Puljujarvi à Montréal : les partisans divisés

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L’attaquant des Oilers d’Edmonton, Jesse Puljujarvi, a été laissé de côté lors du dernier match. Rien pour aider à faire taire les rumeurs de transaction à son endroit.

Le nom de l’attaquant finlandais circule beaucoup à Montréal. Et les rumeurs ne datent pas d’hier. Même à l’époque de Marc Bergevin, l’ailier droit de 24 ans était lié au Canadien plus souvent qu’autrement.

Mais que veulent les partisans du Canadien? Sachant que Puljujarvi a récolté seulement 10 points, dont quatre buts, en 49 parties cette saison. Qu’il possède un contrat d’une saison seulement et d’une valeur de 3 millions $. Et qu’il deviendra agent libre avec restriction l’été prochain.

Un petit sondage maison, réalisé sur Twitter, permet de constater que les partisans sont plus que jamais divisés à ce sujet.

En effet, 50,6 % d’entre vous aimeraient voir le Canadien tenter une chance avec l’attaquant des Oilers.

Puis, 49,4 % des répondants préfèrent que Kent Hughes n’acquiert pas le hockeyeur de 24 ans.

Un résultat excessivement serré. Il y a eu plus de 450 votes.

Puljujarvi, un bon pari?

Plusieurs personnes ont mentionné que tout dépendait de ce que le Canadien va devoir payer afin de faire son acquisition.

Toutefois, il faut savoir que la valeur de Puljujarvi n’est pas très élevée, voire presque nulle. Donc, non, le Canadien n’hypothèquerait pas son futur pour faire l’acquisition de ce joueur.

S’il change d’adresse, l’attaquant risque de se retrouver dans un deal permettant aux Oilers de libérer son salaire.

Par exemple, dans un échange avec le Canadien qui enverrait Joel Edmundson en Alberta, les Oilers pourraient refiler un choix de première ronde ainsi que Puljujarvi pour faire de la place au défenseur et son contrat.

Sélectionné en première ronde (quatrième au total) par les Oilers en 2016, Puljujarvi écoule un contrat d’une saison d’une valeur de 3 millions $. Il deviendra joueur autonome avec restriction à la fin de la saison. Le pari n’est donc pas très risqué.

Au mieux, Puljujarvi éclot et le Tricolore le résigne à un salaire similaire. Au pire, il se plante et le Canadien le laisse aller sur le marché des joueurs autonomes.

Finalement, tout le monde s’entend pour dire qu’un Puljujarvi à la place d’un Evgenii Dadonov, d’un Jonathan Drouin, d’un Mike Hoffman ou d’un Joel Armia, ça ne serait pas catastrophique. Mais tasser un Rafaël Harvey-Pinard ou un Jesse Ylönen, des joueurs qui représentent le futur du Tricolore, pour faire de la place au Finlandais, c’est non!

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