Lorsque tu transiges un choix de premier tour, dans ce cas-ci, en retour des services de Sean Monahan, c’est que tu crois qu’avec cette pièce du puzzle, tu as plus de chances de rafler le prestigieux trophée.
Sortir un choix de première ronde, ce n’est pas tous les directeurs généraux qui veulent faire preuve d’autant d’audace, mais parfois, il faut ce qu’il faut. On doit sortir les atouts, même si l’ajout en question demeure un joueur de location, comme l’est Monahan.
«Échanger un choix de première ronde, ce n’est jamais une décision facile. Tu essaies d’aller le plus loin possible dans les négociations pour faire abandonner à ton homologue l’idée du premier choix. C’est comme jouer à celui qui flanchera le premier.», a-t-il indiqué à Jonathan Bernier (JdM)
Kevin Cheveldayoff a eu cette audace puisqu’il croit fermement que Monny était la meilleure option possible pour son groupe. Il a raison puisqu’il était le meilleur joueur de centre accessible sur le marché.
C’est absolument vrai parce que Monahan coche plusieurs cases. Il est question ici d’un joueur très mature qui est bon dans toutes les facettes de la game. Lui, il sait jouer la game dans la game, comme aime l’évoquer Martin St-Louis.
Non seulement Monahan est un athlète accompli, mais il est également un grand leader qui attire les gens vers lui, et qui possède cette attitude du désir de vaincre. On peut comprendre Cheveldayoff d’être aussi satisfait de l’ajout de ce jeune vétéran de 29 ans.
Bref, sans dire que les Jets soulèveront la Coupe Stanley, on peut dire qu’avec l’ajout de Monahan, ils ont fait un pas de plus vers cette direction ultime.