Alors que les premières coupures du camp d’entraînement des Canadiens de Montréal ont eu lieu il y a deux jours, le début de celui du Rocket de Laval est désormais imminent. En fait, il se mettra en branle dès demain à la Place Bell de Laval.
Pour l’occasion, plusieurs hockeyeurs ayant participé au camp du grand club seront présents, notamment quelques espoirs de haut niveau tels qu’Owen Beck, Sean Farrell et William Trudeau. À ces noms s’ajouteront d’autres joueurs, un peu moins connus, qui devront se démarquer pour souhaiter décrocher un poste avec le club-école.
Parmi ces joueurs figure Éric Gélinas, un défenseur de 33 ans ayant roulé sa bosse chez les pros. Vous vous souvenez de lui? Il a fait partie de l’organisation montréalaise en 2017-2018, prenant part à 64 rencontres avec le Rocket de Laval lors de la première saison de la formation dans la Ligue américaine de hockey (LAH). Cette année-là, il s’était classé sixième parmi les meilleurs marqueurs de l’équipe et deuxième chez les arrières, accumulant un total de 26 points.
L’invitation de Gélinas au camp est comprenable. Plusieurs jeunes feront leurs premiers pas professionnels et, bien qu’ils soient talentueux, ils auront besoin de mentors, de vétérans chevronnés pour les encadrer et les aider à évoluer. Le défenseur québécois possède une riche expérience dans les rangs professionnels, ayant joué dans diverses ligues à travers le monde et disputé un grand nombre de rencontres, dont 245 dans la LAH et 189 dans la LNH. Outre son expérience, peut-être que la blessure à David Reinbacher a eu un rôle dans cette invitation.
Même s’il présente un portrait intéressant, rien n’est encore acquis pour l’ancien choix de deuxième ronde des Devils du New Jersey en 2009. Gélinas devra toujours se battre pour obtenir un poste avec le club-école du CH.
La saison dernière, dans le Championnat de Suisse de hockey sur glace, il a participé à 30 matchs et accumulé 14 points.
