Juraj Slafkovsky connaît les meilleurs moments de cette campagne 2024-25, alors qu’il s’impose autant physiquement qu’offensivement, faisant de lui une menace constante lorsqu’il est sur la surface de jeu. La première combinaison n’est rien de moins qu’exceptionnelle, depuis le 22 février, soit la date du retour au jeu à la suite de la pause du Tournoi des 4 Nations.
Lors de ce trajet du 22 février au 13 mars, Nick Suzuki trône au sommet des pointeurs avec 17 points, alors que le gros numéro 20 figure parmi les cinq meilleurs buteurs du circuit. En neuf duels, Slaf est parvenu à faire scintiller la lumière rouge à six reprises, tout comme son acolyte Cole Caufield. D’ailleurs, seulement quatre joueurs ont plus de buts que Slaf et Caufield.
Ces joueurs sont Tage Thompson (8), Jason Robertson (8), Wyatt Johnston (8) et le grand Alex Ovechkin (7). Depuis l’entame de ce calendrier 2024-25, Ovechkin est aussi régulier qu’un métronome, lui qui affiche 33 succès en 49 parties.
C’est une excellente donnée, certes, mais Slafkovsky doit offrir ce type de performance à tous les matchs. Il doit sortir ce côté abrasif, qui lui permet de performer à la hauteur d’un Brady Tkachuk, chaque moment où il se retrouve les deux lames ancrées dans la surface glacée. Quand il figure à la bonne place mentalement et qu’il joue sa «game», il est carrément monstrueux et dominant.
Rappelons que Slafkovsky présente actuellement 14 filets en 62 matchs, donc s’il poursuit sur ce rythme, il pourrait toucher à nouveau le plateau des 20 buts, pour ainsi empocher un boni de 250 000$. Sincèrement, je suis persuadé qu’il visualise davantage les séries éliminatoires que ce montant d’argent, lui qui empochera un salaire moyen de 7,6 millions de dollars à partir de 2025-26.
