La saison d’Elias Pettersson avec les Canucks de Vancouver est loin de répondre aux attentes suscitées par son nouveau contrat de 11,6 M$. Autant le joueur que l’équipe et les partisans sont déçus par son rendement, lui qui affiche seulement 11 buts et 23 passes pour 34 points en 49 matchs. Ses performances sont bien en deçà de celles qui lui avaient valu cette prolongation lucrative, faisant de lui le cinquième athlète le mieux rémunéré de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Toutefois, bien que sa première moitié de campagne ait été marquée par des difficultés – notamment une tendinite au genou et une mésentente avec J.T. Miller -, le Tournoi des 4 Nations pourrait lui offrir l’occasion de retrouver confiance. Évoluer aux côtés de compatriotes qu’il connaît bien pourrait lui permettre de relancer son jeu. Il a d’ailleurs évoqué cette opportunité en conférence de presse au Centre Bell, en marge de son premier match, comme l’a rapporté Noah Strang.
« Ce n’est pas ma meilleure saison, mais c’est du passé. J’essaie simplement de regarder vers l’avant. Je suis très excité pour ce tournoi. » – Elias Pettersson
I asked #Canucks star Elias Pettersson if this has been the most frustrating season of his career.
— Noah Strang (@noahstrang_) February 11, 2025
“With the media, of course,” he said.
On his struggles, knee injury, and the #4Nations, as well as input from ex-teammate Elias Lindholm.
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Le Suédois est resté discret sur sa blessure estivale au genou, précisant qu’il tente chaque jour de surmonter la douleur et de se concentrer sur l’avenir. À voir sa prestation à l’entraînement, où il semblait glisser avec aisance, il a l’air de bien gérer l’inconfort.
Pre-tournament reps. 💪 pic.twitter.com/sGXV8VL1n5
— Vancouver Canucks (@Canucks) February 11, 2025
Malgré son rendement en deçà des attentes, l’équipe suédoise ne doute pas de l’impact que Petey aura. Il occupe un rôle clé sur la première ligne d’attaque et la deuxième unité d’avantage numérique.
« C’est une bonne personne. On sait tous quel genre de joueur il peut être, et on aura besoin qu’il joue du bon hockey pour nous. […] On verra un Pettersson différent durant ce tournoi. Il sera assurément un atout majeur pour Vancouver à son retour. » – Elias Lindholm
Pour espérer aller loin, l’équipe du pays allongé aura besoin d’un Pettersson au sommet de son art. Face au Canada et aux États-Unis, la compétition s’annonce féroce, et chaque athlète devra redoubler d’efforts pour rivaliser avec ces puissances du hockey mondial.
Les Suédois amorceront leur tournoi mercredi soir en affrontant le grand favori : le Canada.