Aatos Koivu a été sélectionné au 70e rang (3e ronde) par les Canadiens de Montréal, l’équipe qui a développé son paternel, Saku Koivu. Pour celles et ceux qui croient que Koivu était un choix de cœur en raison de la marque qu’a laissée Saku chez le Tricolore, dites-vous que ce n’est pas la façon de fonctionner de Kent Hughes.
Jeff Gorton, Hughes et leur garde rapprochée se sont dressé un plan lorsqu’ils sont débarqués à Montréal en 2022 et ce schéma est respecté à la lettre. Il n’y a rien qui est exécuté au hasard chez le bleu-blanc-rouge. Les trois signatures récentes du club (Arber Xhekaj, Justin Barron et Kaiden Guhle) démontrent exactement à quel point le DG maîtrise son rôle à la perfection.
Revenons à Aatos, qui représentera certes son pays (la Finlande) lors du Championnat des moins de 20 ans en décembre prochain. Le fiston du légendaire numéro 11 est-il prêt à affronter cette pression montréalaise, où certains, comme Jonathan Drouin, ont échoué? Sa réponse demeure sans équivoque: il a grandi avec la pression d’être le fils d’une vedette de la LNH, capitaine de la plus glorieuse équipe de l’histoire de surcroit.
D’ailleurs, à la suite de sa sélection, plusieurs admirateurs n’ont pas tardé à envoyer un message de félicitations, via Instagram, au fiston de Saku:
«Je n’ai entendu que de bonnes choses. Il (Saku Koivu) a parlé du Canada… les fans, la patinoire, il a adoré là-bas… J’ai un peu parlé à l’équipe (du Canadien)… des fans de MTL m’ont envoyé un message sur Instagram pour me souhaiter la bienvenue et me dire qu’ils étaient heureux que j’aie été repêché!»
Le jeune homme a été éduqué d’une façon exemplaire avec un père et des parents qui débordent de valeurs exceptionnelles. Si vous avez parcouru le bouquin de Pierre Gervais, vous êtes au courant des valeurs qui remplissent Saku Koivu.
