Aatos Koivu, le fiston de Saku, a été sélectionné par les Canadiens de Montréal au 70e rang du dernier encan amateur, et celui-ci est en train de démontrer l’étendue de son talent lors des derniers jours.
Pendant le showcase actuel des joueurs de moins de 20 ans, Koivu est en voie de laisser une excellente carte de visite, démontrant qu’il n’a pas été choisi au troisième tour par le Tricolore parce que son paternel se nomme Saku Koivu.
Les atouts que possède Koivu sont en train de surprendre plusieurs recruteurs. Le kid a d’ailleurs peaufiné certains aspects, ce qu’a aussitôt noté Grant McCagg.
«C’est le match qui m’a le plus impressionné. Koivu s’est vu offrir une opportunité offensive de premier ordre et j’ai trouvé qu’il a excellé. Son coup de patin et son effort se sont considérablement améliorés au cours des 8 derniers mois. Si nous voyons cela dans les 8 prochains mois, les Habs seront heureux.»
Il est question ici d’un jeune homme déterminé et rempli de caractère qui désire bûcher son propre parcours afin de démontrer que son avenir ne sera pas dessiné en raison de son nom de famille.
Rappelons que les principaux atouts d’Aatos sont différents des qualités principales de Saku. Contrairement au paternel, le jeune Koivu possède cet instinct de tireur d’élite avec un lancer sur réception foudroyant ainsi qu’une variété de tirs de qualité.
Par contre, à l’instar de son père, Koivu détient cette intelligence «hockey» très raffinée, qui lui permet de rendre les bonnes décisions sur la surface glacée, une facette capitale pour devenir un excellent joueur au sein de la LNH.
Tout compte fait, s’il continue à progresser ainsi, il pourrait certes devenir un atout capital pour les Canadiens de Montréal d’ici quelques années. Ne sait-on jamais, comme dirait l’autre!
