Lorsqu’André Boudrias a appelé le nom de Saku Koivu quelques instants après être monté sur la scène du Colisée de Québec, en juin 1993, plusieurs se demandaient qui était cet attaquant finlandais. Pire encore, l’état-major du Tricolore venait de repêcher un joueur qui n’était même pas présent dans la «Vielle Capitale».
Puis, en juin dernier, la haute direction des Canadiens a encore jeté son dévolu sur un Koivu, soit Aatos, lors de la troisième ronde.
Le jeune homme fait six pieds et pèse 170 livres, soit un peu plus grand que son père au même âge.
Évidemment, il est pratiquement impossible de ne pas comparer Aatos et Saku, et ce, dans le présent et le futur.
Le paternel a produit 832 points en 1124 matchs dans la LNH en près de 18 saisons. Il sera intéressant de suivre son fils Aatos.
Dans une récente entrevue avec le site officiel de la Liiga, Koivu ne s’est pas gêné pour affirmer qu’il se croyait meilleur que son père au même âge.
Il a fait cette déclaration au terme de son premier point inscrit en carrière en Liiga à son premier match.
Il en a rajouté en clamant qu’il avait déjà un meilleur tir que son père au meilleur de sa carrière, ce n’est pas peu dire.
Tout Comme Saku, Aatos évolue dans la meilleure ligue en Finlande à 18 ans avec le TPS Turku. En trois matchs cette saison, il a amassé deux aides.
L’assurance du jeune semble à son apogée et c’est le genre du caractère qu’il lui faudra s’il espère faire carrière à Montréal.
Pendant ce temps à Montréal, Michel Lacroix et les fans au Centre Bell rêvent d’un but d’Aatos Koiiiiiiivuuuuu et ainsi faire résonner le «Temple».