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Alex Carrier et le bilan du CH depuis son addition

Alexandre Carrier demeure l’une des raisons des récents succès des Canadiens de Montréal, lui qui est venu stabiliser une brigade défensive qui devait se renforcer un brin. Lorsqu’un groupe d’entraîneurs jongle avec trois défenseurs en essayant différentes choses à chaque match, il manque quelque chose. Ça ne fait aucun doute.

L’ajout d’un joueur comme Carrier est venu placer chacun des membres de la brigade sur la bonne chaise, rien de moins. Maintenant, on est en mesure de nommer les six défenseurs de cette défensive en ordre de 1 à 6, ce qui n’était pas le cas au préalable. Allons-y ainsi: Mike Matheson, Lane Hutson, Kaiden Guhle, Alexandre Carrier, David Savard et Arber Xhekaj.

Jusqu’ici, Carrier a joué 11 rencontres avec le club montréalais, lui qui a cumulé cinq mentions d’aide au passage. Pendant cette séquence de 11 duels, le bleu-blanc-rouge a été brillant en collectionnant pas moins de huit gains, tout en enregistrant trois revers, dont un en fusillade. Sans être un gagnant du trophée Norris, l’aplomb de Carrier est venu solidifier une grosse faille au sein de l’équipe.

Non, il n’est pas le seul qui a amené cette formation à un autre niveau, puisque, lors de son arrivée, le club était en train de sortir de sa torpeur et de se placer dans une mentalité adéquate. Le retour de Patrik Laine, qui a gonflé la confiance de tout un chacun et qui a amené l’attaque massive à un autre niveau, est un autre ingrédient. Cette recette de plus en plus succulente est brassée à partir de la baguette magique de Martin St-Louis, qui s’est pleinement ajusté en cours de route.

En plus de tout ça, n’oublions pas une chose capitale: Alexandre Carrier a permis à Guhle de prendre en confiance et d’accentuer son niveau de jeu. Guhle joue certes avec une meilleure confiance, ce qui lui permet d’être dominant à l’intérieur de son style de jeu. Ce n’est certes pas Justin Barron qui aurait pu lui permettre d’atteindre un autre step dans sa carrière, n’est-ce pas?

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