Elias Pettersson est l’une des pierres angulaires de l’attaque des Canucks de Vancouver. Bien qu’il ne connaisse pas une saison aussi prolifique que ses deux précédentes, le Suédois de 26 ans cumule une récolte respectable de 28 points en 34 rencontres, se classant au deuxième rang des marqueurs de l’équipe.
Cependant, lorsque sa rémunération est prise en considération, les attentes envers lui semblent difficilement comblées. Avec un contrat de huit ans d’une valeur de 92,8 millions de dollars, Pettersson touche un salaire annuel de 11,6 M$, ce qui en fait le cinquième joueur le mieux payé de la Ligue nationale de hockey (LNH) cette saison. Il se trouve derrière Auston Matthews (13,25 M$), Nathan MacKinnon (12,6 M$), Connor McDavid (12,5 M$) et Artemi Panarin (11,64 M$).
Cela dit, en raison de sa difficulté à répondre aux attentes, Iain MacIntyre de Sportsnet a interrogé le directeur général Patrik Allvin sur la possibilité d’une transaction avant l’entrée en vigueur de sa clause de non-échange l’an prochain. Bien qu’il ait vanté le talent du gaucher, Allvin n’a pas exclu cette possibilité.
« Nous voulons bâtir une équipe capable de maintenir un succès durable. Avec les contrats à long terme de Miller et Petey, ainsi que la stabilité apportée par Quinn, Demko, Filip Hronek et Jake DeBrusk, nous avons une base solide. Petey est un joueur exceptionnel avec tout le potentiel pour être un centre numéro un. Mais il doit encore progresser et s’adapter aux attentes qui viennent avec un contrat de cette ampleur. La route vers l’excellence est semée d’embûches, et il doit apprendre à gérer les critiques. Un échange est-il possible? Tout est envisageable. » – Patrik Allvin
En plus des rumeurs liées à ses performances et à son pacte, des tensions entre Pettersson et J.T. Miller ont suscité des spéculations sur l’avenir du hockeyeur à Vancouver au cours des derniers mois. Plusieurs observateurs croyaient que l’équipe devrait trancher entre les deux vedettes, et l’absence de clause de non-échange dans le contrat de Pettersson cette saison renforçait l’idée qu’il pourrait être sacrifié. Toutefois, Pettersson affirme que sa relation avec Miller est au beau fixe.
Après avoir été interrogé sur un possible échange, le DG des Canucks a évoqué la pression liée au statut de joueur franchise et au salaire du numéro 40, deux aspects qui semblent peser sur les épaules de l’athlète et qui pourraient expliquer ses prestations en demi-teinte.
« Cela revient à la gestion des attentes et à la préparation. Signer une prolongation à long terme ne rend pas les choses plus simples. En réalité, vous n’avez encore rien accompli. Vous ressentez la pression, et l’aspect mental devient un facteur crucial. » – Patrik Allvin
Les prochains mois seront déterminants pour le dénouement de cette situation. Si Pettersson continue à décevoir ou si sa relation avec Miller se dégrade davantage, Allvin pourrait tenter de trouver un partenaire de danse pour se séparer des services du natif de Sundsvall avant de ne plus pouvoir le faire allégrement.
Actuellement, les Canucks occupent la deuxième et dernière place des équipes repêchées dans l’Ouest avec une fiche de 17-10-8.
