Il était temps, soit que l’entraîneur en chef des Predators de Nashville, Andrew Brunette, s’en prenne à ses vétérans. Quoique ça ne devait pas être une première, surtout rendu à ce moment-ci du calendrier merdique que connaissent les Preds, une formation qui débordait de promesses lors de la dernière période estivale.
Mais ces choses-là doivent se passer dans le vestiaire, selon moi!
Ceci étant dit, à la suite d’un cuisant revers contre la bande de jeunes des Ducks d’Anaheim par le pointage de 4-1 jeudi soir, Brunette a sermonné vivement un clan qui n’a pas fourni un effort à la hauteur (encore une fois). Évidemment, le coach avait pour cible son groupe de vétérans, qui ne semble pas engagé pleinement envers cette équipe qui déborde pourtant de talent.
Voici un segment des propos de Brunette, traduits par TVA Sports, à la suite d’une autre rencontre mise aux oubliettes:
«Tout au long du match, c’était beaucoup trop facile de jouer contre nous dans notre propre zone. Nous avons joué mou et c’est assez inacceptable. Mentalement, c’est drainant, c’est dur. Mais ils seront ici pour un bon bout de temps. Ils ont encore de longs contrats. C’est important. Ils sont censés être nos meneurs. Ils doivent donner l’exemple à nos jeunes joueurs. Il va falloir se comporter avec un peu plus de professionnalisme!», Brunette parlant de ses vétérans.
Il s'est défoulé 😳https://t.co/oyc6LsOJGK
— TVA Sports (@TVASports) March 21, 2025
Lorsqu’un entraîneur envoie ses vétérans ainsi sous l’autobus, ça peut rapidement se tourner en sa défaveur et le chasser du groupe qu’il dirige. Passer un message ainsi devant les lentilles, ça indique l’ambiance qui règne au sein de cet environnement, soit une atmosphère très sombre.
Brunette a d’ailleurs tenu un discours démontrant à quel point c’était gris dans ce vestiaire-là. Il a osé proposer que son groupe trouve un moyen de ramener de la joie dans ce qu’il fait. C’est certes la recette pour trouver une identité, mais après 68 matchs et 25 victoires, pour le 30e échelon du circuit, c’est comme un brin trop tardif.