Le 1er juillet dernier, Anthony Duclair paraphait un pacte de quatre ans et 14 millions de dollars, bon pour un salaire annuel de 3,5M$. Le plus important de cet accord demeure la clause de non-mouvement valable pour les deux premières campagnes. Pour les saisons trois et quatre, il doit fournir une liste de 16 organisations qu’il ne désire pas rejoindre. Pour la première fois de sa carrière, le Québécois se retrouve avec un pacte blindé.
Cela dit, lorsqu’il a apposé son autographe sur les quatre copies de son contrat, il était déjà conscient qu’il devait prendre un rendez-vous chez le barbier. Lou Lamoriello n’a pas eu besoin de communiquer avec celui-ci pour lui décortiquer les règles de l’équipe puisque Duclair, comme tous les autres joueurs de la LNH, connait parfaitement les «lois» de maître Lou. Pas de barbe! Pas de cheveux longs!
Avant de passer chez le barbier, Duclair passera donc le restant de l’été avec ses «dreads»:
Prenons la peine d’indiquer que Duclair, un ancien soldat de Patrick Roy chez les Remparts de Québec, a connu une excellente saison l’an dernier avec une récolte totale de 42 points, incluant 24 buts, avec les Sharks de San Jose et le Lightning de Tampa Bay. Son passage avec les Bolts a été marquant, lui qui s’est permis 15 points en 17 joutes, démontrant tout son talent lorsqu’il peut compter sur des coéquipiers de taille.
Chez les Insulaires, Duclair souhaite laisser sa marque sur la patinoire, mais également en dehors de celle-ci. S’impliquer au sein de la communauté lui tient à coeur et c’est naturel pour celui-ci d’agir ainsi.
On risque d’assister à la meilleure saison de Duclair, qui a enfilé 31 buts et récolté 58 points lors de son passage chez les Panthers de la Floride en 2021-22. Il a certes lancé un beau merci à Aleksander Barkov pour cette saison colossale, mais il possède assurément le talent pour répéter cet exploit dès 2024-25.