Le moins que l’on puisse dire, c’est que le duo Lane Hutson et Patrik Laine fait des ravages sur l’avantage numérique. Malgré les efforts des équipes adverses pour contrer leur tandem, peu ont réussi à le faire, comme en témoigne la récolte du Finlandais, qui compte déjà dix buts sur l’attaque massive en seulement 18 rencontres depuis l’entame de la saison. Ce succès est largement attribuable au jeu de Hutson à la ligne bleue, où il joue le rôle de quart-arrière de la première vague depuis début décembre. Le numéro 48 a contribué à neuf des 12 filets de Laine cette année.
En plus de Patty, d’autres athlètes de la Sainte-Flanelle pourraient aussi tirer profit de la vision et de la créativité de Hutson. Juraj Slafkovský, qui traverse une campagne honnête, mais en deçà des attentes en raison de sa fin de saison l’an dernier, peine à toucher la cible en 2024-2025. Bien que sa production se soit améliorée depuis peu, avec deux buts lors de ses trois plus récents matchs, il n’en a inscrit que six en 43 rencontres. À ce rythme, il finirait l’exercice avec 11 buts, soit neuf de moins que l’an passé.
Cette baisse de rendement peut être expliquée par une raison simple : Slaf tire peu. Avec seulement 54 lancers cette saison, soit une moyenne de 1,26 par rencontre, il est loin de sa cadence de l’an dernier, où il en enregistrait 1,85 par duel. Pourtant, le jeune ailier gauche de 20 ans possède un lancer puissant qu’il pourrait exploiter davantage.
Lors de l’entraînement de mardi matin, Anthony Martineau a partagé une vidéo de Slafkovský prenant des tirs sur réception, un signe clair qu’il cherche à retrouver son rythme et à se conditionner à tirer plus.
Hutson ➡️ Slafkovsky. pic.twitter.com/r1sqzqLkmx
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) January 21, 2025
Si ce travail porte ses fruits, non seulement l’avantage numérique, mais aussi l’attaque à cinq contre cinq deviendraient encore plus redoutables. Il ne suffirait plus de surveiller Cole Caufield et Patrik Laine ; il faudrait également garder un œil sur le numéro 20, ouvrant ainsi plus d’espaces et multipliant les occasions de marquer. Peut-être assisterons-nous à une nouvelle complicité prolifique, à l’image de celle entre Lane et Laine.