Depuis quelques matchs, c’est la panique dans la Grosse Pomme. Les Rangers de New York, qui avaient entamé la saison en trombe avec une fiche impressionnante de 12-4-1, connaissent une très mauvaise passe. Lors de ses sept dernières sorties, la troupe de Peter Laviolette n’a réussi à obtenir qu’une seule victoire (1-6-0). À New York, les critiques se multiplient, et l’idée d’un changement d’entraîneur commence à faire son chemin si la situation ne s’améliore pas prochainement.
Les Blueshirts ne sont toutefois pas l’unique puissance de la Ligue nationale de hockey (LNH) à traverser une période difficile. Les Jets de Winnipeg, qui avaient établi un record grâce à un début de saison fulgurant, sont également en perte de vitesse. Sous la direction de Scott Arniel, la formation manitobaine est devenue la plus rapide de l’histoire du circuit Bettman à atteindre le cap des 15 victoires, un exploit accompli en seulement 16 matchs. Cependant, après avoir affiché un impressionnant bilan de 17-3-0, les Jets peinent à maintenir leur cadence. Lors des six dernières rencontres, Adam Lowry et sa bande n’ont signé qu’un seul succès, subissant cinq revers en temps réglementaire.
Durant cette série noire, Winnipeg a présenté un visage méconnaissable. En plus de la baisse de régime individuelle des joueurs offensifs, la cohésion collective laisse à désirer. En moyenne, les Jets ont concédé 34 tirs par match tout en n’en dirigeant que 24 vers les filets adverses, des statistiques en nette dégringolade comparées à leur moyenne saisonnière.
Avec cette récente série d’insuccès, la formation manitobaine a été contrainte de céder la première place du classement général au Wild du Minnesota, qui traverse, pour sa part, une excellente séquence avec quatre victoires de suite.
Les Jets tenteront de redresser la barre jeudi alors qu’ils se rendront à Buffalo pour affronter les Sabres. Un gain serait crucial pour reprendre confiance et freiner cette spirale négative.