L’ancien capitaine des Canadiens de Montréal a finalement obtenu son essai professionnel (PTO) avec les ennemis jurés du bleu-blanc-rouge, soit les Maple Leafs de Toronto. Rappelons que contrairement à Josh Gorges, qui avait refusé de rejoindre les Leafs en 2014, Pacioretty n’a pas le logo du CH tatoué au même endroit que Gorges. Vous comprenez où je souhaite aller avec cet énoncé?
Bref. En octroyant un PTO au numéro 67, ça donne le temps à Brad Treliving de libérer un peu d’espace pour accueillir le futur salaire (minimum?) de Max Pacioretty. Soulignons que les Leafs ne possèdent que 400 000 dollars sous le plafond salarial exigé (88 millions de dollars).
Cela dit, après Pacioretty, est-ce que ce sera au tour de James van Riemsdyk d’obtenir un PTO quelque part à travers la LNH? Mine de rien, l’ailier gaucher demeure certes captivant pour une formation désirant greffer du leadership et de l’expérience au sein de son vestiaire. JVR n’est plus aussi éclatant que jadis, mais pour le positionnement des «fesses» qui dérangent les cerbères adverses, il est un maître.
Lors du calendrier 2023-24, JVR a enfilé le maillot des Bruins de Boston, avec qui il a récolté un nombre honnête de points: 38 en 71 matchs. Ce fut plus laborieux en séries, lors desquelles il n’a pas été utilisé à profusion, mais rien n’empêche qu’il possède encore du gaz dans le réservoir. Mine de rien, il demeure le type de pion qui pourrait cadrer sur l’échiquier des Capitals de Washington.
Son dernier contrat était seulement d’une valeur d’un million de dollars sur 1 an, donc on s’entend que le vétéran de 35 ans accepterait des conditions similaires afin de poursuivre sa carrière. Au moment de composer ces quelques lignes, ne soyez pas surpris s’il décroche un PTO à minuit moins une du lancement des camps.
