Arbitrage : Rod Brind’Amour hors de lui …et avec raison

Ce soir se tenait le troisième match de la série entre les Hurricanes de la Caroline et les Capitals de Washington. Après avoir décroché une victoire sur la route, les Hurricanes devaient affirmer leur présence lors de ce premier affrontement à domicile en début de deuxième ronde.

En fin de deuxième période, les Canes ont écopé d’une pénalité pour bâton élevé. Pourtant, Jordan Staal n’avait jamais touché le joueur des Caps au visage. En réalité, c’est Pierre-Luc Dubois qui a accidentellement frappé son coéquipier avec son propre bâton. Après la diffusion de la reprise vidéo sur le jumbotron du Lenovo Center, les partisans des Hurricanes ont exprimé leur colère, tout comme l’entraîneur-chef Rod Brind’Amour, qui a littéralement explosé de frustration et avec raison.

Cette pénalité aurait pu coûter cher à l’organisation de la Caroline, puisqu’il ne restait que 44 secondes à la période médiane. Accorder un avantage numérique à Alexander Ovechkin au début de la période suivante, alors qu’il est fraîchement reposé, aurait pu réduire l’écart et compliquer considérablement la tâche des Hurricanes.

Heureusement, les Canes ont réussi à neutraliser la menace et à conserver leur élan jusqu’à la fin, s’imposant finalement avec une victoire convaincante de 4 à 0.

Ce n’est pas la première bévue des hommes zébrés depuis le début de la danse du printemps. Il suffit de se rappeler les affrontements entre le CH et ces mêmes Capitals, où de nombreuses pénalités évidentes sont passées sous silence.

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