Nicolas Aubé-Kubel à La Poche Bleue (crédit photo : La Poche Bleue)

Aubé-Kubel lance une énorme flèche aux Maple Leafs

PARTAGER

Le Québécois Nicolas Aubé-Kubel évolue pour les Capitals de Washington, sa quatrième équipe en moins deux ans. L’attaquant a entamé la saison avec les Maple Leafs de Toronto avant d’être soumis au ballottage et réclamé par les Caps. De passage au podcast La Poche Bleue mercredi soir, il a raconté son expérience plus ou moins glorieuse dans l’organisation des Maple Leafs.

L’attaquant de 26 ans a beaucoup voyagé lors des deux dernières saisons. L’an dernier, il a entamé la saison avec les Flyers de Philadelphie. Il a été soumis au ballotage, puis réclamé par l’Avalanche du Colorado. Une coupe Stanley plus tard, il apprend que l’Avalanche n’allait pas lui offrir un nouveau contrat.

« Ça l’a été rough cet été. J’étais sur mon high de gagner la coupe. La parade. Après j’ai pu avoir la coupe chez nous. Le lendemain, mon agent me dit que l’Avalanche ne pourra pas me signer, parce que j’étais agent libre avec restriction et qu’il avait peur que je vaille trop cher avec mes statistiques », a mentionné Aubé-Kubel.

Le Québécois est alors devenu agent libre sans restriction. À ce moment, son agent avait une fenêtre de trois jours pour tâter le terrain et parler avec les équipes intéressées à son client.

« À partir de là, ça s’est fait vraiment rapidement. Je me souviens, je profitais de mon été, j’étais à Québec et je m’en allais au [Festival d’été de Québec] le soir. C’est là que mon agent m’a dit mes trois meilleures offres, dont Toronto », a raconté le hockeyeur.

« Le coach (Sheldon Keefe) m’avait appelé et il m’a dit  » je te vois sur la troisième ligne. Je t’ai bien aimé quand on jouait contre toi. J’ai une place pour toi sur la trois.  » », a ajouté Aubé-Kubel.

Il a donc choisi d’accepter le contrat des Leafs (un an à 1 M$), et ce, même s’il s’attendait à obtenir des propositions plus alléchantes. En signant à Toronto, il pensait qu’il allait avoir une vraie chance dans une équipe gagnante.

« Finalement, j’arrive au camp et c’était autre chose », a-t-il déclaré. Il a par la suite admis qu’il n’a pas connu son meilleur camp d’entraînement à vie, mais qu’il n’avait tout de même pas obtenu une réelle chance sur le troisième trio comme lui avait vendu Keefe quelques mois plus tôt.

Il n’a disputé que six des 11 premiers matchs des Maple Leafs avant d’être soumis au ballottage. Il n’a obtenu aucun point et a été limité à un faible temps de jeu.

Maxim lui a alors demandé de témoigner sur la pression que les joueurs peuvent ressentir en jouant pour Toronto.

« C’est beaucoup de pression. Souvent c’est dans l’atmosphère, comment le coach réagit ou des affaires de même qui ajoute ou enlève de la pression, a-t-il lancé. On avait des meetings deux fois par jour par rapport à nos games parce qu’on jouait pour ,500 là. Un moment donné, tu le vois bien comment l’équipe est bonne. Que l’équipe va performer. Dans ma tête, je me disais que Matthews allait finir par scorer 40-50 buts de toute façon. C’pas parce qu’il n’avait pas scoré dans les six premières games qu’il faut peser sur le bouton panique et envoyer tout le monde dans les mineures… ».

Le ton employé par le Québécois pour donner cette réponse a été très révélatrice. Il a clairement laissé sous-entendre que le début de saison en dents de scie des Leafs n’a pas été géré de la meilleure des façons par l’entraîneur-chef.

Bref, quand l’attaquant a choisi l’offre des Leafs au détriment d’autres offres, il s’attendait à faire partie d’une équipe compétitive qui aspirait à la coupe Stanley, et ce, en ayant un rôle non négligeable sur la troisième ligne.

« [Deux jours après] m’avoir signé, ils ont signé Calle Järnkrok, un autre ailier droit. C’est un vraiment bon joueur. Quand je suis arrivée [au camp], c’est lui qui jouait sur la troisième ligne, il avait le power play. Moi, je n’avais pas de penalty kill, je jouais sur la quatrième ligne », a-t-il poursuivi.

Bref, le Québécois connait la business. Il n’en veut pas aux Leafs. « Je ne suis vraiment pas amer. D’habitude, je trouve zéro excuse. Mais je pense que je n’ai pas eu le bon début de saison et j’ai été mis en-dessous de l’alignement », a-t-il conclu.

Pour écouter l’entrevue complète avec Aubé-Kubel, c’est ici :

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

AUTRES

NOUVELLES