Tom Wilson, qui est né à Toronto, méritait certes sa place au sein de Team Canada, surtout en raison de la saison qu’il connait en 2024-25. Depuis l’entame de celle-ci, le numéro 43 a inscrit 24 buts et récolté 42 points en 55 duels. Il est également très intimidant, lui qui distribue les coups d’épaule à outrance, il en a 156, tout en étant davantage discipliné que jadis.
Wilson, que vous l’appréciez ou non, c’est un vrai. Un guerrier, une machine de guerre, un protecteur et un attaquant de puissance UNIQUE. Il demeure le Brady Tkachuk du Canada, mais, à la différence, le pilier des Capitals de Washington n’a pas été sélectionné par sa nation… malheureusement.
Cela dit, beaucoup sont d’avis qu’il aurait dû s’y retrouver, mais la direction canadienne n’a pas tenu à le recruter. On ne peut rien y faire, mais on est en droit de débattre au sujet de sa présence. D’ailleurs, Wilson était bien confortablement installé sur son sofa lorsqu’il a observé les Tkachuk et J.T. Miller enlever leurs gants pour se battre contre Brandon Hagel, Sam Bennett et Colton Parayko.
«J’étais assis sur mon canapé avant le match et ça m’a frappé. Je me suis dit: « Mon Dieu, je veux participer à ce match. »» – Wilson
Il devait être debout dans son salon à s’en mordre les doigts!
Wilson, qui est fraîchement de retour sur la glace, tout comme ses coéquipiers des Caps, s’est également prononcé sur l’éthique de travail de son camarade et capitaine, Alex Ovechkin.
«J’aurais dû l’accompagner (à Miami) pour les vacances. Nous avons passé nos vacances ensemble il y a 3 ou 4 ans et il semble toujours en forme. Cela montre à quel point tout cela signifie pour lui en ce moment… il avait l’air en pleine forme aujourd’hui.» – Wilson
Wilson est prêt à conclure ce calendrier comme le train de 5 heures qu’il est et, tout comme ses coéquipiers, son objectif demeure de soulever une Coupe Stanley, qui serait une deuxième pour celui-ci.
