Sergei Bobrovsky est en train de s’imposer comme l’un des meilleurs cerbères européens de l’histoire de la Ligue nationale en raison de ses prouesses actuelles. Bobby Bob est carrément fumant et exceptionnel devant sa cage, lui qui n’a accordé plus de deux buts qu’une seule fois lors des 13 derniers duels.
Contrairement à ses vis-à-vis, Bob trouve toujours une façon de soutirer la victoire, même s’il ne vole pas toutes les rencontres. Lorsqu’il est appelé à réaliser un arrêt clé, il répond présent et exécute l’arrêt avec beaucoup de brio. Depuis l’ouverture de la valse printanière, il a fait tomber quelques mâchoires au passage.
Souvenez-vous de cet arrêt miraculeux, contre le Lightning de Tampa Bay, qui a marqué l’imaginaire:
Avec des performances aussi étoffées, certains se demandent même si Bobrovsky n’est pas l’un des meilleurs gardiens de l’histoire. N’oublions pas qu’il a en sa possession deux trophées Vézina et qu’il figure parmi les nommés pour la campagne 2023-24. S’il gagne une Coupe Stanley, ajouté à ses 396 victoires en saison régulière et ses trophées Vézina, il n’y aura plus aucun doute, à mes yeux.
Cela dit, pendant ces éliminatoires 2024, il se dresse tel un mur et il collectionne les victoires, lui qui affiche jusqu’ici 14 gains. Cette statistique lui permet de siéger actuellement au 6e rang des gardiens issus de l’Europe à posséder le plus de succès en une seule année des séries éliminatoires.
S’il gagne le précieux trophée argenté, il affichera un total de 16 gains, ce qui lui permettrait de trôner au sommet avec Dominik Hasek, Nikolai Khabibulin, Antti Niemi et Andrei Vasilevskiy (à deux reprises).
Depuis le lancement des hostilités (séries 2024), le Bob présente un dossier de 14 gains, 5 revers, une moyenne de buts alloués de 2,02 et un taux d’efficacité de 0,916%.