Après avoir eu sa part de moments ardus avec les Canucks, Brock Boeser a su revenir en force et retrouver sa touche magique de franc-tireur, lui qui a atteint le plateau des 40 buts l’an dernier, pour la première fois de sa carrière.
Tout s’est placé au bon moment pour les Canucks, dès l’automne dernier, et l’émergence de l’ailier, qui a aussi eu la confiance de Rick Tocchet dans des missions défensives, est l’une des raisons derrière les succès du club de la Colombie-Britannique.
À un cap hit de 6.65 millions $, Boeser a été très rentable et cette année, s’il répète ses succès, il voudra une bonne augmentation de salaire l’été prochain.
Comme le souligne Patrick Johnston, la question sera de savoir combien vaut réellement Boeser. Parmi les joueurs comparables, en haut de la barre des 7 millions $ annuellement, on peut retrouver Matt Boldy, Troy Terry, Anders Lee et Gabriel Landeskog alors que sous ce montant, il y a Kyle Connor, Clayton Keller et Jason Robertson.
Les Canucks ont déjà leurs meilleurs joueurs sous contrat à long terme, à l’exception de Boeser et Thatcher Demko qui, lui, peut obtenir une prolongation de contrat dès juillet 2025. Ce dernier voudra lui aussi améliorer son sort, lui qui gagne 5 millions $ par saison présentement.
Le DG Patrik Allvin voudra manœuvrer avec précaution avec son ailier pour ne pas lui accorder un contrat qui, éventuellement, pourrait devenir trop lourd à assumer. Comme Kent Hughes vient de le faire avec son noyau, il va vouloir contrôler les coûts.
Alors, combien va-t-il valoir réellement? Proche de ce que Jake Guentzel a obtenu avec le Lightning cet été (9 millions $ par saison) ou tout juste au-delà de la barre des 7 millions $ par année?