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Canadien: après l’adrénaline, la constance…

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Rem Pitlick, Alex Belzile, Rafaël Harvey-Pinard et Michael Pezzetta connaissent vraiment de bons moments depuis que la moitié de l’attaque (ou presque) s’est ramassée à l’infirmerie.

Tant mieux pour eux. Tant mieux pour l’équipe aussi, qui a été dans le coup contre les Maple Leafs, les Bruins et les Red Wings, malgré une équipe « B » et seulement 11 attaquants en uniforme.

Hier, RHP a récolté deux buts et une passe, Belzile, deux passes, et Pezzetta, un but et une passe. « Je ne crois pas qu’ils ont eu un mauvais shift », a dit Martin St-Louis après le match.

Et c’est vrai. Le trio 55-60-49 a amené de l’énergie à chacune de ses présences et a su créer quelques bonnes occasions de marquer.

Sans pression

Depuis leur rappel, Harvey-Pinard a quatre points (3-1) en cinq matchs, Belzile, quatre points (0-4) en trois matchs, et Pitlick, quatre points (2-2) en cinq matchs aussi.

De son côté, Pezzetta, un régulier depuis le début de la saison, traverse sa meilleure séquence avec trois points (1-2) en autant de duels.

Ces quatre-là jouent présentement sans pression. Ils savent que leur poste est assuré jusqu’à la pause du Match des étoiles, du moins, avec les Gallagher, Evans, Armia, Drouin et Monahan qui ne sont pas à la veille de revenir, et avec Slafkovsky et Caufield qui ne rejoueront plus cette saison (ce n’est pas encore confirmé pour Slaf, mais ça ressemble pas mal à ça).

Avec ces sept attaquants blessés (!) et la date limite des transactions qui arrive dans cinq semaines (3 mars), Pitlick, RHP, Belzile et Pezzetta savent très bien qu’ils se battent présentement pour un poste régulier.

Leur sort dépend de Hughes

Ils se battent ensemble, mais ils se battent aussi l’un contre l’autre. Car, au retour des blessés, il n’y aura pas de place pour tout le monde. À moins que Kent Hughes ne parvienne à échanger Dadonov, Drouin ET Monahan, ce qui serait surprenant.

« Chaque joueur est une petite PME », répète souvent Joël Bouchard. On le voit présentement.

Les trois joueurs du Rocket et Pezzetta jouent présentement avec beaucoup de confiance. Ils veulent étonner la direction. Ils veulent finir la saison à Montréal et, qui sait, y amorcer aussi la prochaine.

Jouer de la sorte pendant trois, quatre ou cinq matchs, ça se fait. Reste maintenant à voir quel niveau de jeu ils seront capables d’offrir s’ils restent avec le CH et jouent la majorité des 33 rencontres qui restent.

La constance. C’est ce qui est le plus difficile à aller chercher dans la jungle de la LNH.

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