S’il y a un joueur duquel on attend un peu plus sur le plan offensif l’an prochain, à Montréal, c’est bien Cole Caufield. Oui, sur papier, il a eu sa meilleure saison à l’attaque avec 28 buts et 37 passes, mais la saison précédente, il a fait scintiller la lumière rouge 26 fois en jouant 46 parties, contre 82 l’an dernier.
Scott Maxwell, de Daily Faceoff, a inclus Caufield dans sa liste de dix joueurs qui ont eu une régression positive et il s’attend à ce que le #22 revienne en force.
Par ce terme, il entend que ces joueurs ont compilé des statistiques à la hauteur de ce qui était attendu, mais ça ne s’est pas traduit en résultats sur la feuille de pointage.
Dans le cas du #22, l’an dernier, son pourcentage de tirs convertis en buts a été de 2.8% sous sa moyenne en carrière. Dans le jargon des statistiques avancées, Maxwell considère que Caufield a été victime de malchance, d’autant plus qu’il a tiré deux fois plus souvent que les années précédentes vers les gardiens adverses.
Après vérification, on peut aussi se rappeler que l’ailier a terminé la saison sur une bonne note, lui qui a eu 17 buts et 20 passes à ses 41 derniers matchs. C’est pratiquement un rythme de production d’un point par partie.
Donc, le meilleur est à venir dans le cas de l’ailier, surtout quand on se rappelle de la belle chimie développée avec ses compagnons de trio, Juraj Slafkovksy et Nick Suzuki. Sa fameuse régression positive a fait de lui un joueur un peu plus complet et il a amélioré ses qualités de fabricant de jeu.
À quoi s’attendre comme production? S’il reste en santé, Maxwell s’attend à voir Caufield dépasser le cap des 30 buts et flirter avec le plateau des 40 filets. Si c’est le cas, ce serait une belle progression!