Si le Canadien de Montréal se retrouve sur des montagnes russes en ce moment avec des prestances inégales et une fiche de deux gains et trois revers, imaginez comment ça se déroule du côté de la ville du country, soit Nashville. Les Predators d’Andrew Brunette ne sont toujours pas parvenus à rafler un gain en quatre sorties, ce qui commence à titiller certains membres du groupe, dont Steven Stamkos.
Tout ça est bon pour la pire sortie de l’équipe depuis 2002…
Stamkos n’a cueilli aucun point depuis l’amorce de cette campagne, lui qui se retrouve sur le flanc gauche de Tommy Novak et Luke Evangelista. Dans le cas de son camarade Jonathan Marchessault, celui-ci doit se contenter d’un rôle sur la troisième unité au moment de composer ces quelques lignes. Disons que Brunette tente par tous les moyens de créer une chimie au sein de son groupe, mais, outre la première combinaison, rien ne semble vouloir «prendre».
À la suite du revers de 4-2 des Preds, face aux Oilers d’Edmonton, Marchessault, fidèle à ses habitudes, n’a pas passé par Paris pour étaler au grand jour ce qui se retrouvait sur son cœur:
«En ce moment, je pense que nous sommes un groupe fragile. Le début de saison ne se passe pas tel qu’on l’espérait. Durant la saison morte, tout le monde disait à quel point on allait être bon, et peut-être qu’on peut penser qu’on est une bonne équipe, mais on n’est pas assez bons. On doit travailler plus fort que nos adversaires.», a-t-il lancé jeudi soir.
Brunette trouve que ses poulains prennent peut-être ça à la légère, mais ce sera à lui de les ramener, puisque, sur le papier, cette formation possède tous les atouts pour valser un le moment le printemps prochain. Les joueurs, quant à eux, devront appuyer sur l’accélérateur rapidement et ça inclut Stamkos, qui a paraphé un pacte de quatre ans et 32 millions de dollars avec le club le 1er juillet dernier. Ça ajoute un peu de pression à l’ancien capitaine du Lightning de Tampa Bay.