On ne se le cachera pas, Josh Anderson a déçu l’an dernier, offrant une performance en deçà des attentes, tant sur le plan des statistiques que de son engagement sur la glace. En termes de production, c’est sa pire récolte au cours d’une saison « complète » dans la LNH depuis ses débuts en 2014. Je mets « complète » entre guillemets, car il a connu des campagnes moins prolifiques ; cependant, dans chacune d’elles, il avait joué moins de 26 matchs (2014-2015/2015-2016/2019-2020). Kent Hughes et ses adjoints ont tenté, en vain, de se départir de lui, mais son contrat imposant complique les choses. Il touche 5,5 M$ par année pour encore trois saisons. Le Tricolore devra donc trouver une solution pour tirer le meilleur parti de ses qualités, puisqu’il semble destiné à rester à Montréal. Il est crucial pour Martin St-Louis de le placer à un poste dans l’alignement où il pourra contribuer efficacement, dans les limites de ses capacités.
Dans un épisode du balado The Sick Podcast, Tony Marinaro et Eric Engels ont discuté de cette situation.
« À mon avis, l’idéal pour Josh Anderson serait de jouer sur le troisième trio, où il serait moins exposé aux gros affrontements. Avec un top-6 plus complet que l’an dernier, il pourrait retrouver sa confiance à ce poste (sur le troisième trio). » – Eric Engels
Marinaro a souligné que les affrontements seront moins intenses et que la pression de performance sera également réduite. Un top-6 doit être brillant soir après soir, mais c’est un plus si les deux autres lignes produisent aussi. Dans une équipe visant les grands honneurs, il est important que tous contribuent, mais pour l’instant, le CH n’en est pas encore là.
« L’année dernière, il éprouvait des difficultés à gérer la pression liée à la production. Lorsqu’on évolue sur une première ou deuxième ligne, les attentes sont élevées en termes de performance. Il n’a pas su y répondre, ce qui a suscité des critiques auxquelles il n’a pas réagi de manière optimale. » – Tony Marinaro
En réduisant la pression, Anderson pourrait simplifier son jeu et se concentrer sur ses forces, sans tenter d’en faire trop. Cela lui permettrait de retrouver son identité et d’aider l’équipe dans les situations où il peut contribuer efficacement. Comme le souligne Engels, c’est à lui de prouver qu’il mérite sa place dans le groupe. C’est la seule manière de faire taire ses détracteurs.
Depuis son acquisition par Marc Bergevin en 2020, l’attaquant de puissance a disputé 268 matchs avec la Sainte-Flanelle, marquant 66 buts et ajoutant 42 aides pour une récolte totale de 108 points. Il affiche également un différentiel de -61.
