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CH: la 2e vague de l’avantage numérique est peu intimidante

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À la suite de l’entraînement régulier, Martin St-Louis et les Canadiens de Montréal ont tenu une séance axée sur les unités spéciales. Disons que l’avantage numérique anémique (0 en 30) lors des joutes préparatoires inquiète la plupart des amateurs de cette Sainte-Flanelle.

Avec l’absence de Patrik Laine, une perte colossale pour l’attaque massive, St-Louis doit se tourner vers un vétéran comme Joel Armia. Si la première unité est très étoffée, ce n’est certes pas le cas avec la seconde, qui compte uniquement sur un quart-arrière hors du commun en Lane Hutson.

La créativité des attaquants de la seconde unité n’est pas une force primaire… Par chance, celui qui détient l’un des sens du hockey les plus raffinés du groupe, soit Lane Hutson, guidera le tout comme un chef d’orchestre.

Mais est-ce que Armia, Newhook, Barré-Boulet et Gallagher seront aptes à suivre la cadence du numéro 48? Il n’y aura pas de Laine avant quelques mois pour suivre le rythme du jeune brigadier!

Afin que le tout colle, on devra assurément faire preuve de patience, surtout que Martin St-Louis est reparti à partir d’une feuille blanche afin de dessiner ses propres schémas. Le temps que tous les soldats saisissent les concepts, ça peut prendre plusieurs répétitions.

Tout compte fait, avec ce portrait, on peut comprendre que la première unité pourrait passer 75% de l’avantage numérique sur la patinoire et que la deuxième viendra compléter les dernières 30 secondes. C’est du moins la lecture que j’en fais, mais je peux également me retrouver quelque part au sein du champ gauche.

Souhaitons désormais que le gâteau lève copieusement et que les joueurs captent rapidement les enseignements de Martin St-Louis.

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