C’est du moins ce que pense Philippe Boucher, chroniqueur pour NHL.com. Lors de son passage au balado The Sick Podcast, Boucher a été interrogé sur qui, selon lui, profiterait le plus de l’absence de Rafaël Harvey-Pinard chez le Tricolore. Le premier nom qu’il a mentionné est Alex Barré-Boulet, le nouveau venu au sein du CH. Il reconnaît qu’il n’est pas le même type de joueur que Harvey-Pinard, mais estime qu’il pourrait s’intégrer au troisième ou au quatrième trio, voire même au top 6, en raison de ses compétences offensives.
« Barré-Boulet a suffisamment d’atouts pour être […] dans le top 6 de temps en temps et être sur la deuxième vague de l’avantage numérique. Donc je crois qu’il peut être un gars qui bénéficie de ça [la blessure d’Harvey-Pinard]. » – Philippe Boucher
Il souligne que RHP est beaucoup plus fiable défensivement que le natif de Montmagny, mais que l’ex-hockeyeur des Voltigeurs de Drummondville et de l’Armada de Blainville-Boisbriand peut offrir une contribution plus importante en attaque. Il a même suggéré que l’ancien du Lightning pourrait intégrer l’une des unités de l’avantage numérique s’il réussit à décrocher un poste à Montréal. L’année dernière, Harvey-Pinard n’a joué que 11:41 en situation avec un homme en plus. Cependant, il a été le troisième avant le plus sollicité en infériorité numérique. Comme l’a mentionné Philippe Boucher, c’est là que le Québécois de 25 ans se démarque. De son côté, Alex Barré-Boulet a passé près d’une minute par match en supériorité numérique, évoluant dans une équipe dotée d’un talent offensif bien meilleur que celui des Canadiens à l’heure actuelle. Ça en dit long sur ses compétences en attaque.
Bien que les deux joueurs présentent des profils différents, chacun peut apporter sa contribution au succès du Tricolore de manière unique. Harvey-Pinard devra patienter avant de démontrer ses aptitudes cette saison, étant donné qu’il sera à l’écart des patinoires pour les quatre mois à venir. Il reste à déterminer si la nouvelle acquisition du Bleu-Blanc-Rouge parviendra à s’imposer et à obtenir une place au sein du grand club. Il semble qu’il met tout en œuvre pour optimiser ses chances en vue du camp d’entraînement.
« Mon fils le connaît très bien et j’entends qu’il se prépare très bien pour le camp d’entraînement et qu’il veut épater. » – Philippe Boucher
La balle est dans le camp de l’athlète de 27 ans.