Autant on critiquait Josh Anderson l’an dernier, autant on l’encense cette année. Le Power Horse connaît une saison phénoménale, lui qui joue avec beaucoup de rythme et énormément de hargne depuis l’amorce de ce calendrier. Le numéro 17 est d’ailleurs une inspiration pour ses coéquipiers, lui qui joue malgré un corps très amoché.
Cela dit, samedi dernier, contre les Flames de Calgary, Martin St-Louis a concocté un trio axé sur la vitesse et l’échec-avant en ajoutant Anderson à Alex Newhook et Owen Beck. Coïncidence ou pas, cette unité s’est permis plusieurs minutes dans le territoire adverse. Le style d’Anderson, sans aucune surprise, cadrait plus avec la cadence du jeune Beck, ce qui lui a certes octroyé un soupçon de confiance.
C’est simple, le style plus «direct» de Josh Anderson demeure certes un style dessiné pour le jeune numéro 62.
«C’est une game un peu plus différente pour lui [Beck] quand il joue avec Andy dont le style est plus direct, qui amène beaucoup de rapidité!», a déclaré St-Louis, selon ce que rapporte le journaliste du Journal de Montréal, Jonathan Bernier.
Anderson a revigoré le deuxième triohttps://t.co/4h7o6zmtUx
— TVA Sports (@TVASports) March 10, 2025
D’ailleurs, ce trio s’est imposé en possession du disque, comme le démontre le site Natural Stat Trick, avec «un indice de possession de 61,54%». C’est une donnée formidable, surtout que, avec Laine, le duo Beck-Newhook peinait à s’imposer dans cette catégorie, ne faisant pas mieux que 50 %. Cette unité a même présenté, à trois reprises, un pourcentage de réussite de seulement 31%.
Merci à Jo Bernier pour ces statistiques, qui démontrent que l’utilité de Patrik Laine, malheureusement, est quasiment inexistence à 5-contre-5. Le numéro 92 demeure un spécialiste de l’avantage numérique, certes, mais, lorsqu’il se retrouve à égalité numérique, il n’apporte pas un grand coup de pouce à son club… C’est malheureux, mais les statistiques ne sont forcément pas en sa faveur!