Le style de jeu de Lane Hutson se démarque parmi les défenseurs de la Ligue nationale de hockey (LNH). Peu de brigadiers adoptent une approche similaire, et encore moins la maîtrisent avec autant de succès. En regardant Hutson évoluer sur la glace, on établit immédiatement des ressemblances avec Quinn Hughes et Cale Makar, qui ont perfectionné cette approche.
Ce style, que pratique le produit de l’Université de Boston, entraîne des attentes spécifiques qu’il faut satisfaire pour qu’il soit pleinement apprécié. Il comporte également des risques pouvant engendrer des situations problématiques pour ses partenaires de jeu si les choses ne se passent pas comme prévu. Ces situations pourraient coûter cher à son équipe et susciter le mécontentement des observateurs et à son âge, il est inévitable qu’il fasse des erreurs.
Eric Engels, journaliste au réseau Sportsnet, a questionné Mike Matheson à savoir s’il avait un conseil à offrir au jeune homme de 20 ans.
« Il est actuellement très confiant et satisfait de son jeu, ce qui est excellent. Il ne doit pas se laisser influencer par ce qui se passe en dehors de notre vestiaire ou par ses propres pensées. Il est préférable qu’il évite de consulter les réseaux sociaux pour voir les éloges qu’il reçoit, car cela ne devrait pas être la base de sa confiance. Même s’il joue de manière exceptionnelle, il y aura toujours des personnes qui chercheront à le déstabiliser. Ainsi, la chose la plus importante pour lui est de ne pas se laisser guider par ces éléments externes pour déterminer son niveau de confiance. » – Mike Matheson
C’est un très bon conseil pour Hutson, mais aussi pour tous les autres petits nouveaux qui arrive dans la métropole, car à Montréal, on est parfois vite sur la gâchette. Bien qu’il soit considéré comme l’un des meilleurs espoirs défensifs de l’équipe, ses détracteurs n’hésiteront pas à le critiquer en cas de performances moins satisfaisantes. Il faut se préparer à l’idée que, s’il évolue avec la Sainte-Flanelle cette saison, il connaîtra forcément des périodes plus creuses et devra trouver le moyen de les surmonter en continuant de jouer « sa game dans la game ».
