Les Canadiens de Montréal, malgré que la saison soit toute jeune, traversent déjà une première tempête en raison des trois revers consécutifs et des 17 buts accordés lors de cette séquence. La structure défensive «homme à homme» fait couler beaucoup d’encre, puisque c’est un système très difficile à exécuter à la perfection sans être mêlé comme un jeu de cartes.
Cela dit, n’oublions pas certaines choses non négligeables. Martin St-Louis est en train d’enseigner à une bande de jeunes, ce qui demeure une situation délicate, tout comme le fait que l’équipe d’entraîneurs derrière le banc de la Flanelle n’ait pas beaucoup d’expérience. Il manque une dose d’expérience pour accompagner ses jeunes entraîneurs, qui n’ont pas beaucoup de millage dans le domaine.
Cela dit, si certains d’entre vous remettent cette cause en doute, vous n’êtes certes pas les seuls. Selon les informations récoltées par l’informateur Pierre LeBrun, ça confirme cette thèse:
«J’ai fait le tour de la ligue lors de la dernière semaine, quand ça parle du Canadien, le sujet qui revient est que Montréal aurait peut-être dû rentrer plus d’expérience derrière le banc.» – LeBrun
Oui, St-Louis demeure un membre du Temple de la renommée, il est une vraie légende de la Ligue nationale, lui qui a joué 1134 matchs au sein de la LNH, tout en récoltant 1033 points et soulevant une Coupe Stanley. Il a du bagage, certes, mais derrière le banc d’une formation de la LNH, il n’avait aucune expérience avant l’amorce de son parcours au sein du Tricolore.
Néanmoins, l’aide d’un Bob Hartley comme consultant ou comme entraîneur associé aurait assurément apporté une épice manquante au groupe de coachs actuels. Je nomme le nom de Hartley, mais vous comprenez que ce n’est qu’un exemple et non le nom que ça prendrait nécessairement à Montréal.