Tout n’est pas rose chez le Tricolore lors de cette lutte pour se tailler un poste au sein des formations repêchées. Le club revient d’un voyage dans l’ouest avec une cueillette de seulement quatre points sur une possibilité de huit. Évidemment, le trio de Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky a été impérial, récoltant au total 13 points.
Cette combinaison demeure l’une des meilleures du circuit au moment de composer ce billet et elle permet au bleu-blanc-rouge de bagarrer fermement pour déloger les Blue Jackets de Columbus. Le CH vise certes la chaise des Jackets puisque les Sénateurs d’Ottawa semblent partis pour la gloire, surfant sur une séquence de cinq gains successifs.
Ceci étant dit, si la Flanelle désire accentuer son rythme, certains joueurs devront cesser de somnoler offensivement… Il n’y a pas que Suzuki, Caufield, Slafkovsky et Lane Hutson au sein de ce clan. D’autres joueurs, comme Brendan Gallagher, Christian Dvorak, Josh Anderson, Emil Heineman, Jake Evans et Joel Armia devront trouver un moyen de sortir de leur torpeur.
Gally présente une fiche vierge lors des huit derniers duels…
D-Vo affiche deux points à ses huit derniers matchs…
Andy n’a récolté qu’un point lors des huit dernières sorties…
Heineman peine à retrouver son rythme, lui qui n’a cueilli aucun point en 13 joutes…
Evans montre deux points à ses 12 dernières parties, alors qu’Army s’est permis une petite récolte d’un seul point en 11 matchs.
C’est simple, Martin St-Louis peut compter sur une seule unité offensivement, ce qui, à long terme, pourrait certes compliquer les choses. Le premier trio pourrait connaître une disette lors de cette course effrénée, donc c’est à ce moment que d’autres soldats doivent répondre présents. Pendant une bataille disputée aussi âprement, ça prend la contribution de tout un chacun.
Je termine ainsi: les armes secondaires doivent devenir des acteurs de premier plan lorsque le niveau de jeu augmente d’un cran ou deux. La guerre doit être menée en groupe et non par seulement quelques éléments.
