La saison 2023-2024 de Juraj Slafkovsky n’a pas débuté comme il l’aurait souhaité. Durant les 42 premiers affrontements de la campagne, l’attaquant de deuxième année des Canadiens de Montréal a été limité à 15 points, une performance semblable, voire légèrement supérieure à celle de sa première année dans la LNH. Ce n’était pas alarmant, car il y avait une progression, bien qu’elle n’ait pas été aussi marquée que tout le monde l’espérait. Cependant, à partir de la mi-saison, il a repris du poil de la bête et a enregistré près d’un point par match au cours des 40 derniers duels, une prestation très encourageante. Outre sa production, il a démontré un engagement constant et total à chacune de ses présences, justifiant ainsi sa sélection au premier rang lors du repêchage de 2022.
Pendant la saison 2023-2024, où il a réalisé des sommets personnels en termes de buts et de mentions d’aide, il a aussi réussi à intégrer un groupe sélect. Le Slovaque a rejoint Alex Ovechkin comme seuls hockeyeurs du circuit Bettman à avoir marqué au moins 20 filets, enregistré 30 passes, pris 150 tirs, effectué 150 mises en échec, et commis moins de 45 revirements, tout cela en étant sur la glace moins de 20 minutes par soir. Ces statistiques témoignent de son dévouement et de son efficacité lorsqu’il était sur la patinoire. On ne peut pas lui reprocher de lésiner sur l’effort. Slafkovsky a bouclé la saison avec un temps de jeu moyen de 17 minutes et 56 secondes. L’ailier de 6 pieds 3 pouces a inscrit 20 buts et 30 aides, ce qui lui a valu de se classer au quatrième rang des meilleurs pointeurs du CH.
Si sa progression se poursuit en 2024-2025, il pourrait devenir un acteur encore plus important au sein du Tricolore. Cependant, la prolongation de huit ans qu’il vient de signer, assortie d’un salaire de 7,6 millions de dollars, exercera sur lui une pression supplémentaire avec laquelle il devra composer.
