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CH: tenter de voir le verre à moitié plein

Je vous promets une chose: je tente le plus possible d’observer le verre à moitié plein dans ma vie de tous les jours et je tente de transposer cela à mon boulot… Mais lorsque tu couvres les Canadiens de Montréal, ça peut parfois devenir très ardu de dénicher du matériel positif.

Prenons un exemple tout frais. Les soldats de Martin St-Louis ont connu un départ très complexe face aux Kings de Los Angeles, mercredi soir, alors que les receveurs ont servi une pression constante en territoire ennemi, ce qui a totalement abasourdi le bleu-blanc-rouge.

La description de coach St-Louis au sujet des hôtes résume pleinement le style préconisé par cette formation édifiée à Los Angeles:

«Un départ difficile: ils nous attendaient, mais on s’est replacés. C’est une équipe qui est efficace. Ils viennent en vagues, ils sont très agressifs, ils amènent beaucoup de pression. On s’est battu, mais on a fait trop d’erreurs en troisième!»

Bref, ce revers de 6-3 est donc devenu un sixième revers en sept duels et une huitième défaite successive contre les Kings de la vallée d’Hollywood. D’ailleurs, certains résument cette joute de bizarre et le filet abracadabrant inscrit par Mike Matheson résume cette thèse. Il me semble que ce succès récapitule parfaitement la partie qu’a jouée la Sainte-Flanelle.

Le début de match des Canadiens de Montréal était, en un mot… exécrable. Dommage pour Logan Mailloux, qui enfilait son maillot des Habs pour la première fois depuis le 29 octobre. Il souhaitait certes une étoffe différente du groupe pour entamer ce premier match au sein de la LNH depuis trois mois.

Est-ce que l’équipe était préparée adéquatement pour livrer une lutte du niveau de la LNH? Il y a des joueurs qui doivent en donner beaucoup plus, comme l’a précisé Martin St-Louis à la suite de ce cuisant revers. Le collectif est certes primordial, mais, en premier lieu, ça doit provenir des individus qui forment le collectif.

Il est fort probable que les joueurs visionnent des vidéos une fois à domicile et le groupe d’entraîneurs devra une fois de plus revisiter quelques schémas. Les entraîneurs ne doivent pas mettre de gants blancs lors de ces séances. Quelque chose doit se passer au sein de ce groupe qui est complètement en train de s’évader du «mix».

Bref, je vous promets que j’ai essayé de voir le verre à moitié plein en évitant de jaser des piètres performances de plusieurs joueurs. Patrik Laine, lui? Je ne vais pas là!

Au fait, merci à l’organisation des Kings pour l’hymne national canadien en français. Un geste de très grande classe de l’organisation californienne.

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