Mais que se passe-t-il avec la quatrième combinaison des Canadiens de Montréal? Où sont passés Jake Evans, Joel Armia et Emil Heineman offensivement? Défensivement et en échec-avant, ils sont toujours là, mais sur la carte de pointage, c’est quasiment un carton blanc. Evans demeure le meilleur du trio avec une récolte de quatre points en 14 duels, alors qu’Armia n’a qu’un seul succès en 13 matchs et que Heineman n’a qu’une mention d’aide en 14 rencontres.
Pourtant, en début de saison et jusqu’à la blessure au poignet qu’a subie Heineman, ce combo était un trio très efficace offensivement. Avant de subir cette vilaine blessure, Heineman se dirigeait vers une campagne de 20 filets. Si ça se poursuit ainsi, il n’atteindra même pas la quinzaine, ce qui serait assurément décevant pour l’ailier de puissance suédois. Heineman possède tous les atouts pour s’imposer comme un power foward de bottom-6, rien de moins. Mais en ce moment, il peine à retrouver son rythme de croisière.
C’est particulier comme situation. Evans, l’un des meilleurs acteurs du circuit au niveau de l’infériorité numérique, ne joue plus avec le même aplomb offensivement depuis la signature de son nouveau pacte. L’accord en question, soit de quatre ans à un montant annuel de 2,85 millions de dollars, a été signé le 4 mars dernier. Depuis cette date, le numéro 71 n’est pas parvenu à faire scintiller la lumière rouge. Il a toutefois enregistré trois mentions d’aide.
Est-ce que le fait que Heineman se cherche offensivement affecte le reste du trio? La réponse est: fort probablement. La confiance de ces trois camarades est certes ébranlée, ce qui les empêche de capitaliser lors des moments forts, comme ils pouvaient le réaliser au préalable. Souvenez-vous à quel point ils étaient féroces en territoire ennemi pour s’inscrire au pointage dans des moments opportuns.
Tout compte fait, cette unité devra réussir à renouer avec ses repères offensifs afin de contribuer davantage au pointage et supporter la combinaison pilotée par Nick Suzuki.
