Cela fait maintenant près d’un mois que Patrik Laine a rejoint les Canadiens de Montréal. Bien qu’il ait le potentiel de contribuer significativement au succès du CH, son arrivée ne fait pas « encore » l’unanimité parmi les observateurs du club de la métropole. J’insiste sur le « encore », car je suis persuadé que son apport sera un atout précieux dans la reconstruction déjà bien entamée de l’organisation, et que plusieurs sceptiques changeront d’avis à son sujet. La venue du Finlandais offre à Martin St-Louis une nouvelle arme, tant à cinq contre cinq que sur l’attaque massive.
À égalité numérique, l’ailier droit de 26 ans a accumulé 265 points en 480 matchs depuis le début de sa carrière, prouvant ainsi qu’il est efficace même sans un homme en plus. Toutefois, on ignore encore sur quel trio il évoluera cette saison à forces égales, ce qui rend difficile de prédire sa contribution à ce niveau. Ce que l’on peut supposer, cependant, c’est que le franc-tireur a de fortes chances d’être intégré à la première unité du jeu de puissance. Cette facette du jeu montréalais, qui s’est classée au 27e rang parmi les 32 équipes l’an dernier, pourrait certainement tirer profit d’un marqueur supplémentaire.
Ce matin, lors d’une séance sur glace au Complexe Sportif CN, les médias présents sur place ont eu un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la première unité à 5 contre 4. Cole Caufield, Nick Suzuki, Juraj Slafkovsky, Patrik Laine et Mike Matheson ont passé un bon moment ensemble sur la patinoire, laissant entrevoir la possibilité qu’ils forment la première brigade dès l’ouverture du calendrier régulier. Si cela se concrétise, cette vague pourrait s’avérer véritablement redoutable.
Bien que cette phase de jeu n’ait pas été très prolifique la saison dernière, plusieurs athlètes de la Sainte-Flanelle s’y sont distingués, notamment Suzuki, Matheson et Caufield. Ces trois athlètes ont respectivement terminé aux 26e, 36e et 74e rangs de la LNH pour le plus grand nombre de points inscrits dans cette situation.
Avec l’ajout de Laine et la montée en puissance de Slafkovsky, les options offensives seront multiples, causant bien des maux de tête aux formations adverses.
