Même si les Canadiens de Montréal sont dans le mix au moment où l’on se parle, on a constaté cette saison que l’avenir au poste de deuxième centre n’était pas destiné à Kirby Dach. Je ne prétends pas que son futur n’est pas à Montréal, mais simplement qu’il ne s’inscrit pas dans ce rôle.
Depuis sa blessure au genou, qui a mis fin à sa campagne pour une deuxième fois en autant d’années, les discussions concernant le candidat idéal pour occuper cette position ont repris de plus belle. Des noms comme Owen Beck, Michael Hage, Trevor Zegras, Dylan Cozens et Ryan O’Reilly ont circulé, et j’en passe. Cependant, Beck paraît davantage destiné à un rôle de troisième trio, tandis que Hage est encore à au moins une saison de faire le grand saut dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Pour les autres, à l’exception de Cozens qui a déjà changé d’adresse, les demandes pour les acquérir sont considérables, et Kent Hughes ne semble pas disposé à liquider des actifs pour les obtenir, préférant rester fidèle à son plan initial.
Cela dit, plusieurs rumeurs indiquent que le CH devrait être très actif à l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Avec l’arrivée d’Ivan Demidov à l’automne, il sera crucial de lui trouver un centre digne de ce nom pour faciliter sa transition au hockey nord-américain. Parmi les candidats potentiels qui seront disponibles cet été, un nom se distingue : John Tavares, qui évolue actuellement chez l’ennemi, les Maple Leafs de Toronto.
Les gars de La Poche Bleu Blanc Rouge ont d’ailleurs évoqué cette possibilité lors du dernier épisode de leur balado, et disons qu’ils sont plutôt emballés par une telle éventualité.
« Tavares serait un bon fit. C’est un excellent leader. C’est un gars qui te donne encore du bon hockey. Il est intelligent sur la patinoire. » – Steve Bégin
Éric Bélanger, quant à lui, apporte un certain bémol. Il ne voudrait pas le voir débarquer dans la métropole avec un salaire supérieur à 8 M$.
« À 7-8 M$, moi, je le prends pour deux ans. » – Éric Bélanger
Même si Kent Hughes s’intéresse à Tavares, rien ne garantit qu’il accepterait de signer à Montréal pour un contrat de deux ans à 7-8 M$ par saison. Il pourrait préférer un engagement plus long, son prochain accord étant potentiellement le dernier de sa carrière ou l’un des derniers. Une chose est sûre : si le DG du Tricolore parvient à l’attirer au Québec, son impact sur l’attaque serait considérable. Malgré ses 34 ans, le natif de Mississauga connaît une très bonne campagne, avec une récolte de 55 points en 57 matchs.