Comme on dit dans le jargon, Chris Kreider, c’est un vrai de vrai. Outre ses performances mitigées lors de la finale de la Coupe Stanley, il jouait sans aucun doute avec quelques bobos, il est dessiné pour les séries éliminatoires. Lui, on peut l’indiquer haut et fort, il ne joue pas en périphérie. Il va se placer les foufounes où ça fait mal, soit près de la peinture des gardiens adverses.
Un vrai de vrai comme lui, qui s’incline en six matchs en finale de Conférence, ne dort pas bien pendant plusieurs semaines à la suite de ça. Les cauchemars et l’insomnie s’emparent certes de son cerveau pendant qu’il tente de passer une nuit sans penser au lendemain.
L’une des preuves de cette thèse, c’est que le numéro 20 s’est torturé en regardant la finale de la Coupe Stanley qui opposait les Oilers d’Edmonton aux Panthers de la Floride. Le joueur de puissance des Rangers de New York, malgré tout, n’a pu s’empêcher de contempler la finale de la Coupe Stanley.
«En général, ce n’est pas le cas, mais pour une raison quelconque, je voulais juste souffrir!», au sujet de sa décision de zieuter la finale de la Coupe Stanley.
Outre cette frustration estivale, Kreider a été choqué du départ de l’un des leaders du groupe, soit Barclay Goodrow. Goodrow est désormais un membre des Sharks de San Jose, lui qui jouera un rôle capital au sein d’un groupe qui déborde de fringants jeunots.
«C’est difficile à exprimer. C’est le côté terrible de notre métier, je suppose: c’est un métier… C’est un ami pour la vie, mais c’est un gars avec qui vous vous attendiez à revêtir à nouveau le maillot!» – Kreider
C’est actuellement le sentiment qui habite Kreider, mais celui-ci semble avoir retrouvé un tantinet de plaisir lors de l’événement «Shoulder Check Showcase». Le vétéran semble avoir eu énormément de plaisir à côtoyer la jeune vedette des Ducks d’Anaheim, Trevor Zegras, qui pourrait tellement bien se développer comme leader avec un soldat de la trempe de Chris Kreider à ses côtés.
