Les Canadiens de Montréal sont à la recherche de constance, de stabilité, de bottes de travail et de quelques casques, selon moi. Cette équipe montre toutefois une petite ascension, soulignons-le, mais elle démontre toutefois beaucoup de fragilité.
La plupart du temps, on retrouve plusieurs passagers au sein de cette formation et ça en titille plus d’un. Les bagarres le long des rampes demeurent une facette capitale pour obtenir la possession du disque, une facette que se doit de revoir le CH, n’est-ce pas?
On souhaite de la hargne, du grit, en bon québécois… Pas un match sur deux ou un match sur trois, mais à toutes les rencontres. On est peut-être en reconstruction, ça, on l’accepte, mais le manque d’effort, ça passe de travers dans la gorge. D’ailleurs, à ce sujet, l’un des anciens hommes forts de la franchise montréalaise ne s’est pas gêné pour dépeindre le CH dans un coin.
«Les Canadiens ont besoin de plus d’HOMMES. Les put**ns de matchs se gagnent avec des victoires le long des bandes, dans les coins, devant le filet. Ils se gagnent avec du cran, de la détermination et de la passion.» – Nilan
L’ancien numéro 30 de la Flanelle est reconnu pour son franc-parler et, une fois de plus, il lance plusieurs joueurs sous l’autobus bleu-blanc-rouge. Au fait, il lance l’équipe au grand complet, ce qui n’est pas très surprenant en raison des performances pitoyables que peut offrir le CH.
À mes yeux, Samuel Montembeault a sauvé quelques matchs avec des performances très étoffées, ce qui fausse un brin la donne.
Par contre, soyons objectifs. On peut déceler du positif à travers cette équipe…
Lane Hutson offre tout un spectacle soir après soir, lui qui est fabuleux et singulier à chaque fois qu’il se retrouve sur la surface glacée.
Le capitaine Nick Suzuki est en train de connaître la meilleure saison de sa carrière…
Cole Caufield pourrait assurément atteindre le plateau des 40 filets…
Patrik Laine apporte un peu de soleil à cette formation qui manque cruellement de talent brut et de travailleurs acharnés.
Les unités spéciales se comportent somme toute assez bien.
En voilà de la matière positive à se mettre sous les dents. Essayons de contempler le verre à moitié plein au lieu de l’observer à moitié vide.