Au moment de tapoter ces quelques lettres, Lane Hutson figure au deuxième rang, grâce à quatre mentions d’aide, des meilleurs pointeurs chez les recrues. Le seul qui se situe devant lui demeure l’attaquant diminutif des Stars de Dallas, qui a connu d’excellentes séries 2024, Logan Stankoven.
Avec l’étoffe que l’on voit de Hutson, même s’il n’affiche que six joutes au compteur en carrière, on saisit aussitôt qu’il possède toutes les aptitudes pour poursuivre une telle cadence. Sa vision du jeu, son jeu de pieds et ses feintes magistrales font de lui une menace constante dès qu’il foule la surface glacée.
Son style de jeu, incluant ses mouvements avec la tête et les épaules, commence réellement à intimider les adversaires, qui deviennent presque hypnotisés devant de telles manœuvres.
Cela dit, avec ces tonnes de qualités qui habitent Hutson, peut-il logiquement rafler le trophée Calder, remis à la meilleure recrue de l’année au sein de la LNH? Selon le grand Elliotte Friedman, si Hutson souhaite réaliser ce fait d’armes, ses entraîneurs devront lui octroyer un coup de pouce en l’utilisant sur la première vague d’attaque massive.
«Si Lane Hutson devient le quart-arrière de la première unité d’attaque massive des Canadiens, il sera vraiment difficile à vaincre pour le trophée Calder!», a indiqué Friedman via son balado 32 Thoughts.
Remporter ce prestigieux honneur ne veut pas dire ne pas commettre d’erreurs au passage puisque celles-ci font partie du métier et elles sont plus récurrentes chez les jeunes joueurs qui débarquent au sein du circuit Bettman. C’est ainsi qu’ils se bâtissent comme joueur de hockey professionnel, un métier qui reste un boulot où les erreurs se présentent de façon régulière.
Bref, Martin St-Louis finira-t-il par oser tasser le vétéran Mike Matheson de SON avantage numérique, lui qui campe ce rôle avec un certain panache?