Pendant son bref passage chez les Canadiens de Montréal lors de la campagne 2020-21, Corey Perry en a épaté plus d’un en raison de son leadership transcendant. Ce n’est pas sur la carte de pointage que le grand Perry a été épatant, puisqu’il a considérablement ralenti au niveau de l’offensive. C’est plutôt son côté abrasif, son désir de vaincre et son attitude exemplaire qui ont impressionné la galerie.
D’ailleurs, selon moi, si cette édition 2020-21 du bleu-blanc-rouge a atteint la finale de la Coupe Stanley, c’est en raison du leadership rayonnant de Perry, Carey Price et Shea Weber. Perry était le «papa» de plusieurs jeunes joueurs au sein du club, dont Nick Suzuki, qui était déjà perçu comme le prochain capitaine du navire à cette époque. Perry s’est d’ailleurs prononcé sur le leadership du numéro 14.
«Crois-moi, il est taillé sur mesure pour le rôle de capitaine. Il n’y a aucun autre joueur que j’aurais nommé à sa place.» – Perry
Pour Perry, le choix de Suzuki était inévitable, lui qui possède un leadership similaire à celui de Shea Weber, ce qui n’est pas rien. Il parle lorsque c’est le moment et son attitude, autant sur la glace que hors de celle-ci, est impeccable. À l’instar de Weber, Suzuki ramasse sa poche pour l’apporter dans le couloir afin d’aider l’équipe dédiée à l’équipement.
D’ailleurs, les Oilers d’Edmonton seront en lutte lundi soir, au Centre Bell, afin d’affronter les Canadiens de Montréal dès 19 heures 30. Les Oilers, qui se replacent de plus en plus, batailleront contre un clan qui s’est grandement ajusté au niveau de cette urgence défensive lors des deux derniers matchs. La mentalité du CH est bien positionnée et le niveau de jeu de Suzuki sur la patinoire a atteint un autre level.
En tout cas, si le CH joue comme lors des deux derniers duels, il risque d’être dans le coup contre Connor McDavid et les Oilers d’Edmonton, ce qui serait très séduisant pour les amateurs présents au Temple.