© Sergei Belski-Imagn Images

Course aux séries : les Flames refusent de s’éteindre

On savait que les derniers billets pour les séries éliminatoires se joueraient dans le sprint final de la campagne, et c’est exactement ce qui est en train de se produire. Dans l’Association de l’Est, une seule place reste à combler, et deux formations se livrent une chaude lutte : les Canadiens de Montréal et les Blue Jackets de Columbus.

Mais ce suspense de fin de saison ne se limite pas à notre fuseau horaire. Dans l’Ouest, la course est tout aussi serrée. Les Flames de Calgary, actuellement exclus du portrait des séries, refusent de jeter l’éponge. Avant leur duel de dimanche contre les Sharks de San Jose, la troupe de Ryan Huska accusait un retard de quatre points sur les Blues de Saint-Louis, qui occupent le dernier rang donnant accès avec deux affrontements disputés de plus que Calgary.

Face aux Sharks, Jonathan Huberdeau et sa bande ont réussi à réduire l’écart les séparant de la terre promise. Grâce à un gain de 5-2, ils ne sont désormais qu’à deux points d’une qualification, avec un match en main sur la formation du Missouri. Leur récente séquence est excellente – une fiche de 9-2-3 depuis le 18 mars – mais rien n’est encore joué. Les prochains adversaires seront coriaces : Saint-Louis affrontera le Club de hockey de l’Utah, tandis que Calgary devra se mesurer aux Golden Knights de Vegas et aux Kings de Los Angeles, les deux meneurs de la division Pacifique.

Si les Flames et les Canadiens parviennent à se qualifier, ils réaliseraient un exploit rare dans l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH). En effet, leur présence en séries signifierait que six des sept équipes canadiennes participeraient à la valse printanière. Il faut remonter à 1987 pour voir un tel scénario, alors que les Nordiques de Québec, les Canadiens, les Jets de Winnipeg, les Flames, les Oilers d’Edmonton et les Maple Leafs de Toronto avaient tous atteint le tournoi de fin de saison. Cette année-là, comme cette saison, les Canucks de Vancouver étaient les seuls exclus.

Une telle représentativité canadienne augmenterait considérablement les chances de voir la Coupe Stanley retourner au nord de la frontière pour la première fois depuis 1993.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *