Craig Button, qui n’a plus besoin de présentation, était présent au Sick Podcast de Tony Marinaro, où les deux hommes ont jacassé un brin de Cole Caufield et de sa dernière campagne.
D’entrée de jeu, Button a tenu à spécifier que Caufiled n’avait pas connu une chute, mais qu’il s’était plutôt amélioré dans son jeu d’ensemble, ajoutant quelques cordes à son arc.
«Cole Caufield n’a rien laissé passer en termes de points ni de passes décisives. En fait, il a même augmenté ce pourcentage!» – Button
Button a poursuivi son dialogue au sujet du numéro 22 en précisant que lorsque tu souhaites améliorer un aspect de ton jeu, ça peut venir au détriment d’un autre aspect, mais c’est temporaire. Dans le cas de Caufield, il a juste amélioré d’autres facettes lors du calendrier 2023-24.
Il a souligné au passage que Guy Lafleur a également amorcé sa carrière dans la LNH à 20 ans et il a explosé à 23 ans. On peut tenir le même discours au sujet de Nathan MacKinnon, le premier choix de l’encan 2023, qui a explosé offensivement à sa 5e année dans le circuit.
Soyons logique. Button ne compare pas le talent de Caufield aux talents exceptionnels de Lafleur et MacKinnon, il dresse plutôt un parallèle au niveau du processus de développement des joueurs.
Ajoutons à cela que Martin St-Louis a passé la campagne 2023-24 à répéter que Caufield n’avait pas à apprendre à marquer des buts, que cette facette était naturelle, mais qu’il devait offrir un jeu plus complet afin de devenir un meilleur joueur. Objectif du jeunot: jouer la game dans la game.
Malgré un parcours où il a appris à devenir un joueur plus diversifié, Caufield a tout de même marqué 28 buts et cueilli 65 points en 82 matchs. C’est une excellente récolte pour un jeune joueur en apprentissage. Au même âge, donc à 23 ans, Nick Suzuki avait enregistré 66 points et il a explosé avec 77 en 2023-24. Ayez confiance au processus!
