Sidney Crosby et Nathan MacKinnon sont singuliers et très spéciaux (positivement parlant). Lors de la joute contre la Suède, ils se sont imposés comme deux acteurs principaux dans ce gain en prolongation (4-3). À la suite de ce duel, ils se sont retrouvés sur des vélos stationnaires et, ensuite, devant les médias. Ils sont les deux derniers joueurs canadiens à avoir quitté le Temple des Canadiens, soit vers 1 heure du matin.
Pour ajouter un autre soupçon à ce beau récit, les deux francs-camarades se sont levés tôt le lendemain afin d’accompagner Adin Hill et les réservistes (Samuel Montembeault, Sam Bennett et Travis Sanheim) au Complexe sportif CN de Brossard afin de peaufiner certains jeux de routine. Ça, c’est démontrer un leadership immense et unique, rien de moins! Leurs coéquipiers vont certes embarquer dans la parade.
Tout le monde sur la planète hockey, ce matin, jase du duo Crosby-MacKinnon et des frères Tkachuk. Avec Connor McDavid, voilà les acteurs principaux de cette future lutte opposant le Canada aux États-Unis. Cette lutte impliquant Goliath contre Goliath viendra certes marquer l’imaginaire, même si ce n’est pas (encore) la finale.
Cela dit, pour revenir à Sidney Crosby et Nathan MacKinnon, leur amitié est soudée serrée, mais elle tourne autour du hockey uniquement. Le vétéran de 37 ans et son dauphin sont des «freaks» du hockey et ils n’arrêtent vraisemblablement jamais de dialoguer «hockey» lorsqu’ils se retrouvent ensemble. Ils sont d’ailleurs toujours main dans la main, donc le discours au sujet du hockey est puissant.
Comme l’a avancé Ryan Rishaug, leur éthique de travail sur résume ainsi: «They’re just hockey junkies…»/«Ce sont juste des accros au hockey…».
'”They're just hockey junkies…”@TSNRyanRishaug on @JayOnSC describing Crosby and MacKinnon's work ethic: https://t.co/wPEX4BHftY pic.twitter.com/JMyDpHQp86
— TSN Hockey (@TSNHockey) February 14, 2025
Ils ne vivent que pour le hockey. D’ailleurs, selon certains coéquipiers de Nate Dog, il serait ardu de s’entraîner avec MacKinnon puisqu’il est très exigeant envers lui-même et ses acolytes. Dans le cas de Crosby, c’est le même discours. Sans compter que, selon Georges Laraque, il ne décroche jamais du hockey…