Kirby Dach (Yahoo Sports)

Kirby Dach, l’oublié de la reconstruction?

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Quand on pense au futur du Canadien en attaque, on pense immédiatement à Nick Suzuki, 23 ans, Cole Caufield, 22 ans, et Juraj Slafkovsky, 18 ans. Ensuite, les opinions vont diverger lorsqu’il s’agit de déterminer le quatrième pilier.

Certains vont dire Filip Mesar, un petit attaquant droitier dynamique repêché au 26e rang en juillet dernier.

D’autres, Joshua Roy, un attaquant intelligent dont la cote ne cesse de monter depuis son repêchage en cinquième ronde, en 2020. On a vu l’étendue de son talent lors des deux plus récentes conquêtes de la médaille d’or d’Équipe Canada junior.

D’autres qui suivent assidument la NCAA vont parler de Sean Farrell, qui brille à l’Université Harvard et qui ne laisse pas son gabarit de 5’9’’ le ralentir.

Et plusieurs vont nommer Owen Beck, qui a connu un excellent camp avec le CH et qui a été appelé en relève pour Équipe Canada junior malgré ses 18 ans. Les fans du Canadien le voient dans leur soupe!

Il a tout pour réussir

Mais à travers tout ça, on dirait qu’on a tendance à oublier facilement Kirby Dach. Pourquoi? Parce que ce n’est pas un choix au repêchage du Tricolore? Parce qu’il a été ordinaire lors de ses trois premières saisons à Chicago? Parce qu’il en est à sa première année à Montréal? Un peu de tout ça?

Pourtant, Dach a tout pour réussir dans la LNH, et ce, pendant plusieurs années. Droitier, 6’4’’ et 212 lb, on a tendance à oublier qu’il n’a que 21 ans (22 samedi)!

Hier, il a récolté son 27e point de la saison pour établir un record personnel. Il se dirige vers un total de 15 buts et 35 passes pour 50 points en 82 matchs.

Ce n’est pas extraordinaire, mais c’est pas mal compte tenu de son âge et du fait qu’il est arrivé à Montréal la confiance dans les talons.

En plus, depuis le début de la saison, il joue majoritairement à droite et non à sa position naturelle au centre. Une adaptation, certes.

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Même devant Slafkovsky?

Dach n’est pas le spectaculaire, ni sur la glace ni devant les caméras. Et c’est peut-être pour ça qu’on a tendance à « l’oublier » quand il est question de cibler le noyau offensif du Canadien pour le futur.

Mesar, Roy, Farrell et Beck sont remplis de promesses, mais ils sont encore loin derrière Dach et ses 196 matchs dans la LNH quand il s’agit de cibler la quatrième option derrière Suzuki, Caufield et Slafkovsky.

En fait, présentement, Dach se doit même d’être placé devant Slafkovsky. Je répète: présentement. On verra dans trois, quatre ou cinq ans.

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