Lors d’un entretien avec l’excellent Mathias Brunet (La Presse), Daniel Brière s’est permis de comparer l’un de ses espoirs à Nick Suzuki. Cet espoir en question a été appelé lors de l’encan 2024, au 12e échelon, et il se nomme Jett Luchanko, un pivot de 5 pieds 11 et 185 livres qui tire de la droite.
Luchanko possède des tonnes de qualités qui charment certes les directeurs généraux, lui qui offre un style de jeu très compact. Selon les rapports de la gang de Tout sur le hockey (TSLH), l’Ontarien de 18 ans possède une vision de jeu hallucinante, il est constant, il s’implique sur les 200 pieds de la surface glacée, il comprend bien tous les schémas et il donne de l’énergie à l’équipe grâce à sa hargne.
Sérieusement, lorsque je zieute cette description de Luchanko, je ne peux m’empêcher d’imaginer un Nick Suzuki «numéro 2». C’est d’ailleurs des propos similaires qu’a tenus le chef d’orchestre des Flyers de Philadelphie en précisant, toujours à Mathias Brunet, «qu’il serait heureux s’il devenait la moitié de Nick Suzuki». Ne voilà pas tout un compliment déposé au capitaine des Canadiens de Montréal?
Depuis l’amorce de sa carrière, Suzuki est en ascension constante, lui qui progresse à chacune des années. D’ailleurs, au fil de ces années, il a prouvé hors de tout doute raisonnable qu’il était un vrai centre numéro un de la Ligue nationale de hockey. Sa créativité, son sens inné du jeu et sa constance font de lui un incontournable chez la Sainte-Flanelle.
Si jamais le produit des Flyers, qui a fait fureur l’an dernier dans l’uniforme du Storm de Guelph avec une récolte de 74 points (incluant 54 mentions d’aide, en 68 duels), chemine à la vitesse de Nick Suzuki, il pourrait devenir rapidement un rouage important pour les Flyers. Soulignons qu’il est passé de 14 à 74 points en l’espace d’un an. Wow!